Une étude de Crédit Agricole révèle que le XVIIIe arrondissement réunit toutes les qualités recherchées par les candidats à la propriété pour leur premier achat dans la capitale. Cette catégorie d’acheteurs inclut généralement des trentenaires projetant d’acquérir des biens de 450 000 € et plus. Cet arrondissement attise les convoitises avec ses petits logements, confortables et assez abordables, et la vie de quartier qui y est très animée. Des offres abondantes en petites surfaces En analysant les prêts octroyés entre le 1er janvier et le 30 juin 2020, le Crédit Agricole a dressé le portrait des primo-accédants souhaitant concrétiser leur projet immobilier à Paris. Ces acquéreurs qui ont entre 32 et 36 ans ont jeté leur dévolu sur le XVIIIe arrondissement, dont le prix moyen des logements achetés s’établit à 457 729 €. Frédéric Gipon, agent immobilier chez Laforêt Jules Joffrin (18e), explique cet attrait par La multitude de deux pièces et de petits logements disponibles dans cette zone. Frédéric Gipon Des quartiers pour tous les goûts et les budgets L’engouement des acheteurs pour cet arrondissement s’explique aussi par la diversité de ses quartiers. D’un côté, il y a ceux qui sont vivants avec de nombreux commerces comme Montmartre où les prix du mètre carré oscillent entre 11 000 et 13 500 €, alors qu’ils s’établissaient entre 8 000 et 10 000 € avant la crise sanitaire. De l’autre, l’on retrouve des quartiers plus populaires où les tarifs sont moins chers et variés. À la Goutte d’Or, le prix du mètre carré se négocie autour de 8 530 €, tandis qu’il s’élève à 10 000 € du côté de la mairie selon Frédéric Gipon, agent au sein de La Forêt immobilier. Ces prix peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que l’emplacement, l’état du logement et l’extérieur. D’après Frédéric Le Tallec, Les prix restent toutefois relativement accessibles par rapport à d’autres arrondissements, comme dans le VIe où le mètre carré s’élève à 14 890 € et dans le VIIIe où il se négocie autour de 11 750 €. Frédéric Le Tallec Même si le XVIIIe arrondissement est très prisé, les professionnels notent tout de même un repli des ventes depuis le confinement. Par ailleurs, les primo-accédants ont du mal à obtenir des prêts bancaires en raison des conditions d’octroi qui se sont durcies.