Avec la pandémie et le confinement, les Français sont nombreux à chercher un logement plus spacieux, en particulier s’ils doivent télétravailler. La présence d’un espace extérieur est également devenue un critère clé de choix d’un appartement. Cependant, pour bénéficier d’un tel avantage, les acheteurs doivent prévoir un budget plus conséquent. Succès croissant des appartements avec terrasse ou balcon Les Français à la recherche d’un appartement aspirent à disposer d’un balcon ou d’une terrasse pour prendre l’air entre deux dossiers ou en cas de retour des restrictions de déplacement. Les demandes ont été particulièrement importantes avant l’été, afin de profiter du beau temps en travaillant ou en mangeant dehors. Il en résulte une pénurie des biens répondant à cette exigence. Car ce type de bien était déjà rare avant la crise. Dans les grandes villes, les immeubles anciens ou ceux de style haussmannien comme à Paris sont dotés d’un mini balcon. Cependant, la clientèle vise un espace un peu plus large qu’ils peuvent aménager. Ils sont ainsi contraints de se tourner vers les constructions des années 50, qui comportent des terrasses et balcons d’une surface plus intéressante. Mais les options sont de fait réduites. Ces paramètres qui font grimper les prix des appartements En toute logique, la valeur de ces biens très prisés a fortement augmenté ces dernières années Important Dans les 11 principales métropoles françaises, les potentiels acquéreurs doivent s’attendre à un prix moyen 8,8 % supérieur. Cette moyenne cache néanmoins des disparités marquées. À Lille par exemple, la différence de prix entre un appartement simple et l’équivalent avec terrasse ou balcon n’est que de 3,6 %. Cet écart augmente à 8,4 % dans la capitale et jusqu’à 15,9 % à Marseille, où le climat plus clément qui incite davantage à la vie en extérieur. D’autres facteurs influent sur le prix : À commencer par la superficie du logement. À partir de 50 m², la majoration atteint 30 %. De même, l’étage sur lequel se situe l’appartement a un impact. Pour devenir propriétaire d’un bien en rez-de-jardin, il faut payer 12,5 % en plus que sur les étages intermédiaires et au dernier étage, le surcoût est de 14,1 %. Important Pour financer cette acquisition, les ménages qui souscrivent un emprunt immobilier ont actuellement accès à des taux d’intérêt très attractifs, autour de 1,06 % et même moins de 1 % pour les meilleurs profils. Il peut être complété par un PTZ pour une primo-accession dans les zones B2 ou C à faible tension immobilière des foyers aux revenus modestes.