Indépendamment du contexte sanitaire, le marché immobilier français est resté dynamique. Le stock de biens vacants est en revanche très faible. Résultats, les biens en vente partent très rapidement, parfois en quelques heures pour les meilleures affaires. La marge de négociation pour les acheteurs est très faible, voire inexistante. Un délai de vente moyen inférieur à 80 jours Important Sur l’ensemble du territoire, le temps qui s’écoule entre la publication de l’annonce de vente pour un bien et la conclusion de l’achat se réduit de deux semaines. Le délai de vente moyen se situe actuellement sous le seuil des 80 jours. Autrement dit, il suffit de deux mois et demi pour que le contrat de vente d’une maison ou d’un appartement soit signé à parti du jour où son propriétaire le met sur le marché. Des écarts sont cependant observés entre l’Île-de-France et la province, puisqu’il suffit de 63 jours (soit à peine deux mois) dans la région parisienne pour trouver preneur et finaliser la transaction, contre 81 jours ailleurs. Au cœur de la capitale, le délai de vente tourne autour de 75 jours. Tous les types d’opérations sont concernés par ce phénomène : les primo-accessions, les acquisitions de résidences secondaires, les investissements locatifs. Les clients potentiels doivent par conséquent se décider très rapidement. Les agents immobiliers leur conseillent de faire une offre aussitôt la visite terminée si le logement les a convaincus. Ces professionnels recommandent également de respecter le formalisme lors de l’envoi de leur proposition, en y joignant si possible une lettre de motivation, ainsi que d’une attestation de financement. Une marge de manœuvre minime sur les prix Important Le rapport de force étant actuellement en faveur des vendeurs, les possibilités de négociation des candidats à l’achat sur les prix affichés sont restreintes. Par crainte de passer à côté du bien convoité, ces derniers ne prennent plus le risque de se lancer dans de longues discussions. À travers le pays, ils parviennent à obtenir une remise moyenne de 4,5 %. L’écart entre le prix initialement demandé et le prix final est encore plus réduit à Paris (2,90 %) et dans toute la région francilienne (2,80 %). Sur le reste du territoire, le rabais est plus important, de l’ordre de 4,70 %. La situation a peu de chances de changer d’ici la fin de l’année. Si le marché connait un ralentissement depuis l’été, principalement à cause de l’envolée des prix et du resserrement des conditions d’octroi de crédit, il devrait rester dynamique. D’une part, les taux de prêt immobilier toujours très bas soutiennent la demande alors qu’en parallèle, le stock de biens disponibles est très faible.