Aux États-Unis, les prix de l’immobilier ont enregistré une forte hausse en un an, notamment pour les constructions à usage d’habitation. Cette augmentation concerne aussi bien l’immobilier neuf que l’ancien selon de récentes études. Néanmoins, une forte disparité des prix est observée dans les différentes grandes villes du pays, notamment pour les logements anciens. Mais selon les experts, cette tendance haussière pourrait être freinée par une remontée éventuelle des taux. En effet, la Réserve fédérale envisage de resserrer sa politique monétaire et de relever les taux. Une augmentation de +25 % des prix dans le neuf sur 18 mois Selon les chiffres du bureau de recensement américain (US Census Bureau), les prix dans le neuf ont augmenté de +25 % en 18 mois. À la fin du troisième trimestre 2021, le prix médian s’élevait à 408 800 dollars, contre 330 000 dollars avant l’avènement de la pandémie. Dans l’ancien, la hausse constatée était de +26 % entre mars 2020 et septembre 2021. Toutefois, s’il est possible d’acquérir un logement avec un budget d’environ 750 000 dollars à New York, il faut disposer du double (1,5million) pour pouvoir devenir propriétaire du même type de bien à San Francisco. La flambée des prix de l’immobilier ne concerne pas uniquement les États-Unis. Elle touche actuellement tous les pays développés. Heureusement, cette hausse est compensée en partie par la faiblesse des taux d’emprunt. D’ailleurs, les futurs acheteurs peuvent optimiser leurs projets à l’aide de nos outils de simulation prêt immobilier : calculer le montant des mensualités, évaluer le montant du prêt, estimer la capacité d’emprunt, etc. Baisse probable de la demande Une remontée des taux pourrait mener à un ralentissement de la demande sur le marché immobilier américain. Bien que les ménages aient pu se constituer une épargne durant la crise sanitaire, la plupart de ceux qui souhaitent accéder à la propriété préfèrent recourir à un crédit au lieu de puiser dans leurs économies. L’évolution des prix des logements dépendra en tout cas de la progression des taux, mais aussi de l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché.