Ces dernières décennies, les jeunes récemment entrés dans la vie active se montrent de plus en plus prévoyants. Une preuve indéniable de cette tendance est leur intérêt accru pour l’investissement immobilier, une manière de se constituer très tôt un patrimoine et de s’assurer d’avoir un filet de sécurité pour l’avenir. L’investissement immobilier n’est pas l’apanage des cadres CSP+ Dans l’esprit de beaucoup de gens, l’accès à la propriété est réservé aux cadres à hauts revenus. Pourtant, avec les conditions de prêt immobilier toujours aussi exceptionnelles, il est tout à fait possible de devenir propriétaire même avec un salaire correct. En effet, les taux d’intérêt restent attractifs alors que le niveau d’apport exigé par les banques a baissé. Résultat : le revenu minimum nécessaire pour pouvoir acheter un bien immobilier sans forcément risquer le surendettement a nettement reculé. Important Selon une étude menée récemment par la start-up Beanstock, il est possible de se lancer dans un investissement locatif avec seulement 2 000 euros de revenus mensuels. Il faudrait alors se tourner vers des villes comme Perpignan (2 031 euros) ou Le Havre (2 085 euros). Évidemment, pour les plus grandes villes, un revenu beaucoup plus conséquent sera indispensable. Par exemple, un revenu net de 2 563 euros permet de se porter acquéreur à Strasbourg. Dans le classement établi par la start-up, les trois premières places sont trustées par les villes où il faut au moins 2 700 euros par mois de revenu pour devenir propriétaire : Paris (3 784 euros) ; Bordeaux (2 762 euros) ; Lyon (2 727 euros). Un marché plus ouvert aux jeunes Important La start-up rapporte également que le marché actuel de l’investissement locatif devient plus accessible aux jeunes. L’idée ne sera pas d’acquérir immédiatement son logement principal, mais plutôt d’acheter un bien dans une ville moyenne en vue de le louer. L’acheteur, pour sa part, continuera à être locataire de son logement principal. Pour son investissement, il portera un œil attentif à la rentabilité de son investissement, au montant du loyer qu’il débourse pour sa résidence principale ainsi qu’aux mensualités qu’il paie pour le remboursement de son crédit. Et dans cette optique, Beanstock lui sera d’une aide précieuse. Toujours d’après la start-up, les jeunes se montrent plutôt précoces pour l’investissement dans la pierre puisque certains investisseurs ont à peine 22 ans. L’étude explique toutefois que l’âge idéal pour se lancer serait de 25 ou 26 ans.