La crise sanitaire a mis en exergue la forte volatilité des marchés financiers. Jusqu’ici, la pierre demeure une valeur sûre pour les investissements à long terme même si les performances de certains types d’actifs se sont quelque peu dégradées au cours de l’année dernière. En effet, d’après une étude publiée récemment par l’IEIF (Institut de l’épargne immobilière et foncière), la crise a affecté les rendements des foncières cotées et des actifs de commerce. En revanche, ceux du résidentiel et de la logistique se sont révélés plus rentables. Dans l’ensemble, les investissements dans la pierre sont reconnus comme étant les plus lucratifs pour les placements sur 20 ans. Meilleure rentabilité pour l’immobilier de bureau et celui de la logistique ces 5 dernières années Entre 2015 et 2020, l’immobilier de bureau et celui de la logistique ont affiché la meilleure rentabilité du secteur (respectivement 9,5 % et 17,2 %). Toutefois au cours des deux dernières décennies, ce sont les actifs de commerce qui ont été les plus rémunérateurs (18,2 %). Viennent ensuite les bureaux (11,6 %) et la pierre papier (11,4 %). Pour les logements, la logistique et le résidentiel parisien, les rendements se situent autour de 10 %, tandis que ceux des SCPI s’établissent à 9 %. Ceux qui souhaitent investir dans la pierre peuvent financer leurs projets avec un prêt immobilier. Avec l’aide d’un courtier, il est possible de bénéficier des conditions d’emprunt avantageuses. En effet, en tant qu’expert, ce dernier pourra vous aider à optimiser votre dossier et négocier des taux intéressants auprès de ses banques partenaires. Divergences marquées des performances des classes d’actifs actifs pour 2021 Important L’IEIF a précisé que les écarts de rendements des classes d’actifs immobiliers s’accentuent pour 2021. Les performances des actifs de commerce et de bureaux ont baissé suite à l’impact de la crise sanitaire. Par ailleurs, la logistique et le résidentiel ont conforté leur position de tête dans le classement des investissements rentables à long terme. Cette tendance pourrait se maintenir à moyen terme : les modèles d’évolution de ces classes d’actifs seraient, de ce fait, différents de ceux établis ces deux dernières décennies, Souligne le numéro deux de l’institut.