Après les épisodes de confinement, la quête d’espace et d’une meilleure qualité de vie est devenue une priorité pour les aspirants à la propriété. Au même titre que la campagne, les stations alpines suscitent un véritable engouement auprès des acheteurs fortunés. Il faut dire que ces endroits ont également su adopter les meilleures dispositions pour s’attirer les faveurs de cette élite. Les Alpes françaises pour les Français Acquérir des biens immobiliers dans les stations de ski était surtout l’apanage des investisseurs étrangers. Mais avec la crise sanitaire et la fermeture temporaire des frontières, ces sites connus pour être des lieux prisés pour les séjours reposants ou actifs en montagne sont désormais réservés aux acheteurs locaux dotés d’une bonne capacité d’emprunt. ImportantMais le succès des stations alpines ne découle pas seulement de la pandémie et des concours de circonstances qui s’en sont suivis. Ces sites ont su s’adapter au contexte et se réinventer pour attirer les acquéreurs, à savoir ceux qui sont en quête d’une nouvelle résidence et ceux qui souhaitent investir dans la pierre. Des prix qui atteignent des « sommets » Comme le prix d’un bien immobilier dépend grandement de sa localisation, les disparités entre les prix des biens disponibles dans les domaines skiables des Alpes sont très visibles. Malgré les prix au mètre carré qui diffèrent d’une station à une autre, les montants évoqués restent élevés, vu qu’il est question d’immobilier de luxe. À Chamonix, par exemple, pour l’acquisition d’un chalet, il faut prévoir un budget compris entre 11 000 et 15 000 euros. Pour un appartement, la fourchette de prix se situe plutôt entre 10 000 et 12 000 euros. Même constat à Megève en ce qui concerne les prix affichés. La moyenne pour un appartement oscille entre 12 000 et 16 000 euros le mètre carré, mais le prix peut facilement grimper jusqu’à 20 000 euros. Les Alpes suisses ont aussi su tirer leur épingle du jeu Dans les Alpes suisses, le marché est surtout animé par les acheteurs fortunés suisses, la pandémie ayant limité la candidature des acquéreurs étrangers. La clientèle y est surtout composée d’acheteurs en quête d’une résidence principale et non pas d’un lieu de passage pour les vacances.