Le baromètre des notaires rapporte une baisse des prix immobiliers à Paris. Selon les explications, cette tendance résulte d’un simple équilibrage du marché suivant les lois de l’offre et de la demande. En effet, le volume de logements à vendre est en hausse. La situation ne risque cependant pas d’entraîner une chute drastique des prix. La demande étant toujours forte. Augmentation de l’offre de logements Un autre baromètre des prix pratiqués dans la capitale confirme cette baisse des tarifs. La comparaison des deux études permet par ailleurs de constater un écart entre les prix affichés et les prix réels de vente des logements après négociations. Dans tous les cas, le repli est de l’ordre de -2 % en moyenne entre janvier et février. Dans les annonces immobilières, le prix du mètre carré s’établit autour de 12 810 euros en moyenne. Au moment de l’enregistrement de la transaction devant le notaire, c’est-à-dire après négociations¸ cette moyenne des prix descend autour de 10 700 euros. En dépit de cette différence entre le prix initial et celui figurant sur l’acte de vente, les analystes relèvent bel et bien une tendance baissière. ImportantSelon les explications, l’offre de logements est en hausse. Les statistiques font état d’une augmentation de +37 % du nombre de logements en vente entre janvier et février. Ce qui a pour effet d’atténuer la flambée des prix. Une baisse des prix éphémère Les chances pour que cette tendance aboutisse à un important déclin des prix immobiliers parisiens dans les mois à venir sont toutefois minimes. L’insuffisance de l’offre de logements résulte en effet d’un déséquilibre structurel. Les analystes interprètent ainsi la chute des prix actuelle comme une correction qui marque la fin des excès sur le marché immobilier parisien. La baisse des prix affichés est d’ailleurs particulièrement notable dans les quartiers les plus prisés. Dans le 7e arrondissement par exemple, les prix enregistrent un repli de -6,3 %, contre -2 % dans le 15e et le 16e. Les prix se sont maintenus dans les arrondissements où le marché est moins tendu. Ils ont même légèrement progressé dans le 18e (+2,3 %), ainsi que dans le 12e et le 20e (+1,5 %). Cette évolution confirme l’idée d’un rééquilibrage du marché entre les quartiers les plus chers et les plus abordables. ImportantLe baromètre relève toutefois une exception notable dans le 4e arrondissement où l’offre de logements à vendre continue de manquer. D’où une augmentation de +8,7 % des prix immobiliers entre janvier et février. Le mètre carré s’y négocie notamment autour de 15 000 euros en moyenne. En tout cas, le moment est opportun pour les candidats à la propriété pour souscrire un emprunt immobilier et concrétiser leurs projets d’achat immobilier.