Le marché de l’immobilier ne montre aucun signe d’essoufflement malgré l’impact de la crise sanitaire sur la vie économique. Les professionnels du secteur observent en revanche un rééquilibrage progressif de l’offre et de la demande et une stabilisation des prix depuis le mois d’octobre 2020. Pour le mois de janvier, au niveau national, les prix ont timidement progressé de +0,1 %, et aucune nette augmentation n’a été constatée que dans les villes de Strasbourg (+0,8 %), Nantes et Lille (+0,6 %). Certaines métropoles ont même vu leur prix fléchir légèrement : Paris (-0,5 %), Lyon et Montpellier (-0,3 %). Rééquilibrage de l’offre et de la demande dans les plus grandes villes L’incertitude sur l’évolution de la situation ainsi que l’accès difficile au financement entraînent un rééquilibrage de l’offre et de la demande dans les plus grandes villes. Malgré l’assouplissement des conditions de crédit décidé par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) en décembre 2020, les banques jouent la prudence et préfèrent privilégier les profils les moins risqués dans le traitement des dossiers d’emprunt. Important La tension immobilière s’affaiblit ainsi dans les grandes agglomérations : l’écart entre le nombre de vendeurs et d’acheteurs s’amenuise (3 % d’acquéreurs de plus que de vendeurs pour Lyon et Bordeaux, 4 % pour Rennes et Nice, 5 % pour Paris, 6 % pour Marseille, 7 % pour Toulouse, et 8 % de plus pour Nantes). Les futurs acheteurs en quête de financement pour leurs projets immobiliers pourront évaluer le montant de leurs prêts et calculer leurs mensualités suivant la durée du remboursement à l’aide de nos outils de simulation prêt immobilier. Hausse des prix en banlieue parisienne Si les prix à Paris intra-muros affichent un léger repli depuis plusieurs mois et s’établit actuellement à 10 350 euros le mètre carré, ceux de la petite et de la grande couronne ont augmenté respectivement de +2,5 % et de +2,7 %. Ceci s’explique par la baisse de l’attractivité de la capitale aux yeux des acquéreurs suite à l’application des mesures de restrictions sanitaires. D’autre part, l’essor du télétravail de même que l’avancement du projet Grand Paris contribuent à la promotion des logements en banlieue.