La crise sanitaire n’a pas eu raison du marché de l’immobilier ancien. La baisse du volume de transactions a été modérée, notamment grâce à la faiblesse des taux d’intérêt des crédits. Toutefois, l’écart se réduit entre Paris, boudé par les acheteurs, et les métropoles régionales, où la demande soutenue tire les prix vers le haut. Le marché parisien est le plus affecté par la crise En 2019, les ventes de biens anciens avaient franchi la barre du million. Malgré les craintes des professionnels, le recul n’a pas été trop brutal en 2020, la Fnaim évoquant une Baisse limitée à 8 %, soit 980 000 transactions conclues. La crise a renforcé l’intérêt des Français pour la pierre, toujours considérée comme une valeur sûre face à la volatilité de la plupart des supports de placement. En conséquence, les prix dans l’ancien ont continué de croître, affichant une progression de 2,1 % à travers le pays. Toutefois, la pandémie et son impact sur l’économie ont entrainé une répartition plus équitable de la valorisation des logements, dont les villes moyennes ont largement profité. En effet, ImportantAlors qu’une hausse de 2,3 % des prix est observée dans les 50 plus grandes villes tricolores, Paris se contente de +1,8 %. Le marché parisien a été le plus lourdement affecté par le Covid-19. Pour mémoire, il avait connu une croissance de 8 % en 2019 avec un prix moyen au mètre carré supérieur à 10 000 euros. Mais l’absence de la clientèle étrangère et les restrictions de déplacement ont pesé sur la demande. Les investisseurs se sont également faits plus rares avec la chute des locations de courte durée. Il en a résulté un passage de l’indice de tension immobilière de 26 à 6 %. Les prix augmentent dans les métropoles régionales Dans plusieurs métropoles régionales, les prix ont enregistré des augmentations marquées en 2020. D’après les professionnels de l’immobilier, Nantes arrive en tête avec +5,5 %, suivie par Strasbourg avec +4,2 % tandis que les biens se sont appréciés de l’ordre de 3,8 % à Rennes, Marseille et Lille. Néanmoins, le mètre carré se négocie encore à moins de 3 500 euros, quand il faut débourser environ 4 400 euros à Lyon, Bordeaux ou Nice. Le dynamisme de l’activité n’est pas uniquement dû à l’attractivité de ces grandes villes. ImportantLes taux d’emprunts à l’habitat, qui se maintiennent à des niveaux bas historiques, ont également joué un rôle essentiel. Cette tendance devrait se maintenir, la Banque Centrale Européenne ayant réaffirmé sa volonté de garder le robinet du crédit ouvert pour soutenir les ménages dans ce contexte de crise. Pour les candidats à l’accession à la propriété, une simulation de prêt immobilier s’impose pour trouver l’offre la mieux adaptée à leurs besoins et la plus compétitive sur un marché large et très concurrentiel.