Le passage de la location de son logement à la propriété se fait généralement entre 25 et 34 ans, estiment les experts. Car un tel projet ne peut être réalisé sans une situation professionnelle stable (idéalement un CDI) et un apport personnel correspondant à 10 % au moins du prix du bien. Deux conditions difficiles à réunir pour les actifs en début de carrière. L’emploi, frein majeur à l’accession à la propriété immobilière D’après les professionnels de l’immobilier, Les Français deviennent propriétaires à 27 ans en moyenne. La stabilité de l’emploi constitue le principal frein à la concrétisation d’un tel projet. Or, si 85 % des acquéreurs immobiliers travaillent sous CDI, dans la tranche des 15-29 ans, seulement 44,6 % ont une activité fixe. En dépit de cette difficulté majeure, une étude sondage Opinion Way/Vousfinancer nous apprend que « 22 % des 18-25 ans ont déjà franchi le pas ». Une hausse de ce pourcentage est envisageable dans les prochains mois en cas de validation de la proposition du délégué général de LREM, Stanislas Guérini, portant sur la création d’un prêt à taux zéro pour ces jeunes milléniaux. Important Ce capital « d’aide à l’émancipation » d’un montant de 10 000 euros serait accordé sans distinction d’origine sociale ni condition d’usage. Ainsi, les bénéficiaires pourraient s’en servir pour financer leurs études, et se lancer plus sereinement dans la vie d’adulte, par exemple en complétant un emprunt immobilier. Cet emprunt serait remboursable sur 30 ans sous réserve que le jeune soit payé 1 800 euros par mois au minimum. L’achat d’un bien en ville, un choix qui divise Une enquête réalisée par BVA pour NGE immobilier indique que Les villes ne séduisent pas nécessairement les millénials. Ils leur reprochent principalement Le cout de la vie, mais aussi, pour 44 % des sondés, l’insécurité, la pollution et les nuisances sonores. Pour 44 % des jeunes, les facteurs d’attractivité sont respect de l’environnement, une sécurité accrue pour 36 % et une offre de logement suffisante pour 29 % d’entre eux. Toutefois, il reste des citadins irréductibles. Important Bordeaux arrive en tête des villes cibles ciblées en priorité par ces derniers avec 18 % des suffrages, devant Aix-en-Provence et Lyon, mentionnées par respectivement 15 % et 13 % des répondants. Or, toutes figurent en bonne place au classement national des villes les plus chères. Suivent au palmarès Annecy, Montpellier, Toulouse et Nice, tandis que la capitale n’occupe que le 8e rang. Le bas du tableau est occupé par des villes plus discrètes et offrant pourtant un meilleur pouvoir d’achat immobilier pour les jeunes. C’est le cas de Dijon, choisi par 4 % des personnes interrogées.