Les secousses de la crise du Covid-19 sont en train d’affaiblir la vitalité du marché immobilier de la capitale française, d’après les résultats d’une étude menée par LPI-SeLoger. Les intentions d’achat de logements ont reculé de -4 % en février 2021 par rapport à février 2020, et le nombre des acquéreurs franciliens qui recherchent des biens à vendre dans la région parisienne a chuté de -11 % sur un an. En revanche, l’offre continue de s’étoffer depuis le début de l’année avec une hausse de +89 %, comparé à l’année dernière, tandis que les prix affichent un léger repli (-0,5 %) au cours du premier trimestre 2021. L’étude a tout de même révélé diverses tendances de prix dans les arrondissements de Paris : le prix du mètre carré grimpe en flèche dans les 1er et 4e arrondissements (+15 % et +10,8 %), alors que ceux des 2e et 5e arrondissements ont enregistré une baisse sur un an (-5 % et -3 %). Le prix moyen du mètre carré tourne autour de 10 658 euros en mars 2021 Important Le ralentissement du marché immobilier n’a pas entraîné une chute des prix des logements dans la capitale. En mars, la moyenne s’est située à 10 658 euros/m², ce qui représente une progression de +4,3 % sur un an. D’après l’explication du porte-parole du baromètre, Cette augmentation a pour origine la croissance modérée de la demande en janvier 2021 après la chute occasionnée par le deuxième confinement en novembre 2020. D’autre part, les acquéreurs considérant toujours la pierre comme une valeur refuge veulent profiter de la faiblesse du taux d’emprunt immobilier pour concrétiser leurs rêves. D’ailleurs, l’abondance de logements disponibles à la vente leur offre un choix assez vaste. Boom de l’offre locative La crise sanitaire a également bousculé le marché locatif à Paris. L’arrêt des activités touristiques dans la capitale a en effet contraint les propriétaires ayant proposé auparavant leurs logements en location saisonnière à se reconvertir dans la location meublée classique. L’offre locative, aussi bien meublée que vide, explose ainsi dans la capitale, entraînant une légère baisse des loyers : 1,4 % pour les logements vides ; 1,1 % pour les appartements meublés.