Voilà surement l’une des raisons pour lesquelles les épargnants français préfèrent se tourner vers le livret A. Celui-ci offre plus de sécurité en dépit de son faible rendement. Les obligations, en revanche, s’avèrent plus risquées. Depuis la crise sanitaire, ces dernières fluctuent fortement, notamment les obligations européennes. Les investisseurs ont désormais les yeux rivés sur la Banque Centrale Européenne (BCE), dans l’attente de la stratégie qu’elle compte adopter. La balle est dans le camp de la BCE Les investisseurs et les institutions des différents secteurs d’activité sont aujourd’hui suspendus au discours de la BCE. En effet, la décision finale quant au maintien ou non des taux d’emprunt bas revient à l’instance européenne et les investisseurs devront s’adapter en conséquence. Important Pour le moment, les taux obligataires demeurent positifs, ce qui signifie que les obligations continuent d’être rentables pour leur détenteur. Les obligations sur 10 ans affichent un taux de 0,27 %, ce qui est inférieur à son niveau d’avant-crise, mais qui a le mérite de ne pas encore coûter de l’argent aux bénéficiaires. Les taux des crédits immobiliers devraient également rester à un niveau relativement bas. Les observateurs commencent à entrevoir une véritable fin de crise et, par la même occasion, un redressement de l’économie. L’Allemagne pourrait toutefois faire figure d’exception et voir les financements de projets immobiliers devenir plus contraignants. Outre-Rhin, le taux d’emprunt évolue à la hausse bien plus rapidement que dans les autres pays d’Europe. L’Italie présente par ailleurs une situation préoccupante. Pour honorer les intérêts des obligations, le pays pourrait être amené à contracter cette année une nouvelle dette d’un montant de 380 milliards d’euros. La question se pose également aujourd’hui si la BCE est disposée à poursuivre son programme de rachat d’actifs. Si c’était le cas, cela signifierait que la banque continuerait à soutenir les efforts pour la relance économique. Les investisseurs français attendent les élections De nombreux autres facteurs pourraient encore compliquer la tâche aux investisseurs français. Par exemple, les élections à venir (au niveau des régions et des départements) sont des évènements pouvant mettre en péril leur projet, les obligeant à rester très attentifs à l’évolution de la situation.