En France, la crise sanitaire a suscité un intérêt croissant pour les maisons, préférablement dans les villes moyennes. La hausse de la demande a évidemment tiré les prix vers le haut. Toutefois, dans quelques régions, les acheteurs peuvent négocier une décote de 4,6 % en moyenne par rapport aux prix de vente initiaux. Les marges de négociation sur les maisons se réduisent En mars, le baromètre LPI-SeLoger a publié les résultats de son analyse des marges de négociations obtenues par les acquéreurs de maisons à travers le territoire métropolitain. D’après cette étude, Les rabais obtenus sur le prix fixé au départ par le vendeur sont tombés à des seuils inédits en février sur le segment des maisons. En parallèle, les clients d’appartements ont pu négocier 6,3 % de moins que le prix mentionné dans l’annonce, ce qui représente un écart de 1,7 point par rapport aux maisons. Important Globalement, les propriétaires qui cèdent leur maison sont actuellement en position de force et échappent à d’interminables négociations avec les candidats à l’achat pour conclure la transaction. En effet, d’après les auteurs de l’enquête, Par peur de rater une opportunité, les acheteurs préfèrent ne pas trop discuter le prix. D’ailleurs, ils notent aussi une augmentation des prix finaux, qui dépassent souvent ceux affichés. Et même si les simulations de prêt immobilier affichent des taux toujours très avantageux, ceux-ci n’arrivent pas toujours à compenser la cherté des maisons, qui ont considérablement gagné en valeur, en particulier en Île-de-France. Des inégalités sur les rabais négociables selon les régions Toutefois, tous les vendeurs ne sont pas logés à la même enseigne à travers la France. D’après le baromètre LPI-SeLoger, Pour trouver preneur dans certaines régions, les propriétaires doivent consentir des réductions importantes. Sans cet effort, leur bien peut rester pendant des mois sur le marché. Ainsi, alors que la moyenne nationale est de 4,6 %, l’enquête relève des Marges de négociation de 8,2 % en Bourgogne en février, de 7,4 % en Lorraine et 7,1 % en Bretagne. Dans le sud, en revanche, il est beaucoup plus difficile d’obtenir des décotes. L’ancienne région Nord–Pas-de-Calais détient le record des marges les plus faibles décrochées par les acheteurs en février, à 2,2 %. Les acquéreurs qui ont choisi de s’établir dans l’Aquitaine ou dans l’ancienne région Midi-Pyrénées s’en sont légèrement mieux sortis avec une baisse de 2,9 % sur le prix de départ.