À quelques semaines du début des vacances d’été, les conditions de crédit immobilier restent avantageuses. Toutefois, la situation peut tourner rapidement. Et pour cause : il est difficile d’anticiper les tendances des taux de crédits immobiliers avec les informations contradictoires fournies par les banques. Au mois de mai, un taux moyen historiquement bas a été enregistré, lequel s’établit à 1,07 %. Un taux en baisse depuis le début de l’année Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux de crédit ont reculé depuis le début de l’année, et ce, sur toutes les durées d’emprunt : 12 jusqu’à 17 points de base sur les crédits allant de 15 ans à 25 ans. Cependant, les tendances actuelles peuvent aussi refléter Les disparités assez notables entre les banques, Maël Bernier souligne Maël Bernier, notre porte-parole. En tenant compte de cette période post-troisième confinement, les taux doivent remonter de façon modérée, rajoute-t-elle. Maël Bernier Pourtant, les taux directeurs se stabilisent. D’après un professionnel du secteur, certains établissements bancaires ont augmenté leur taux immobilier tandis que d’autres ont revu leurs barèmes à la baisse. Cette situation conduit à une stabilité des taux moyens pour tout le mois de juin, soient : 1 % sur 15 ans ; 1,20 % sur 20 ans ; 1,40 % sur 25 ans. Les emprunteurs présentant un bon dossier peuvent même obtenir un taux inférieur à 1 % pour toutes les durées. Les emprunteurs se bousculent Selon toujours Maël Bernier, Les banques mettent un peu plus de temps à traiter chaque dossier de prêt du fait du nombre important de demandes, mais aussi des contraintes liées au troisième confinement du printemps. Ceci ne joue pas en faveur de la baisse des taux. Maël Bernier Un constat également partagé par un expert du secteur. Selon lui, Les banques se montrent plus souples quant aux conditions d’octroi de crédit. Certains établissements acceptent un taux d’endettement supérieur 35 % si l’emprunteur possède un reste-à-vivre important. Maël Bernier Important Toutefois, les professionnels s’accordent sur un point. D’après leurs estimations, les taux vont probablement remonter d’ici la fin de l’année au cas où les rendements des obligations d’État continuent de s’envoler, ce qui est le signe d’une inflation prochaine.