La pandémie de coronavirus a pesé sur les recettes fiscales des communes, les contraignant à accroître leurs dépenses. Pour autant, la majorité des villes françaises de plus de 100 000 habitants ont choisi de ne pas augmenter le taux de la taxe foncière en 2021. Depuis 2019, les grandes villes ne recourent que de manière modérée à cet impôt pour compenser la baisse de leurs revenus. Double peine pour les communes à cause de la crise du coronavirus À cause de la crise sanitaire et économique, les revenus des villes relatives à la fiscalité des sociétés implantées sur leur territoire ont chuté. En effet, de nombreux établissements étant restés fermés pendant plusieurs semaines, voire pendant des mois depuis le début de l’épidémie, leur chiffre d’affaires et les impôts associés ont diminué d’autant. Or, en parallèle, les mairies ont engagé des coûts supplémentaires d’une part pour assurer la sécurité des habitants et des fonctionnaires municipaux, et d’autre part pour soutenir financièrement les ménages et les entreprises locaux. Malgré la nécessité de combler leur manque à gagner, Les grandes villes de France n’ont pas révisé le taux de la taxe foncière à la hausse pour 2021, Révèle une récente étude du cabinet FSL. ImportantEn moyenne, les communes habitées par plus de 100 000 personnes appliquent une moyenne de 0,3 % sur le bâti et le non-bâti. Recours limité au levier fiscal pour renflouer leurs caisses Les deux années précédentes, ces territoires avaient déjà opté pour le statu quo sur cet impôt, voire pour une baisse. Au cours des dix années avant 2018, des hausses annuelles systématiques avaient été observées chez 12 et 68 % des métropoles. Avec seulement 0,3 % en 2021, l’étude indique que Le levier fiscal n’a été que faiblement utilisé En dépit de la situation économique. Les experts se disent d’autant plus surpris par le phénomène que ImportantDepuis le 1er janvier, la taxe foncière dont s’acquittent les propriétaires de résidences principales n’est plus transférée au « bloc communal ». Les porteurs de projets immobiliers doivent tenir compte des impôts et taxes dans leurs estimations financières entre autres frais annexes. Au moment de l’achat, ils doivent notamment payer les droits de mutation à titre onéreux, qui impacte le montant d’un éventuel crédit. Heureusement, les taux d’intérêt sont actuellement au plus bas. Cette conjoncture devrait favoriser tous les types de profils, y compris les primo accédants, sous réserve de satisfaire aux critères de solvabilité imposés par le Haut Conseil de Stabilité financière et de fournir un apport personnel suffisant.