Le nombre de logements collectifs vendus a bondi de +12,8 % au premier trimestre en rythme annuel. Malheureusement, le marché reste toujours en deçà de ses performances d’avant-crise. Le nombre de dépôts de permis de construire pour ce type de biens a également baissé. La hausse des prix semble toutefois maîtrisée. Une relance modérée des transactions Selon la Fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI), les ventes de logements collectifs neufs au premier trimestre 2021 ont progressé de +12,8 % sur un an. Ces chiffres sont toutefois à relativiser. En effet, ils n’ont pas permis de combler les baisses enregistrées lors des premiers trimestres 2017, 2018 et 2019. Pour information, les ventes en bloc ont largement dépassé celles aux particuliers (+57,1 % contre +6,9 %). Pourtant, C’est un secteur qui peut stimuler la croissance économique, le progrès social et le développement durable, Analyse Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI. À noter qu’il est possible pour les particuliers de souscrire un ptz pour financer une partie de l’achat ou la construction de leur logement, sous certaines conditions. Les tarifs pratiqués en Ile-de-France Pour cette année encore, Paris reste la ville où les prix des logements neufs sont les plus élevés. Le mètre carré s’y négocie en moyenne à 12 280 euros. La capitale est également l’unique ville du top 15 qui a enregistré une baisse des prix de l’immobilier au cours des douze derniers mois. Selon le Laboratoire de l’Immobilier, La fin de la vente des programmes dans les quartiers les plus centraux et les nombreuses offres dans les arrondissements plus accessibles, dont ceux de la rive droite, sont à l’origine de cette baisse des prix. Les prix en Ile-de-France ont bondi de +2,1 % en un an, soit le même taux de progression que la moyenne nationale (+2 %). Franck Vignaud, directeur du Laboratoire de l’immobilier, explique : C’est uniquement en Seine-Saint-Denis qu’il est possible de trouver des appartements neufs à moins de 4 000 euros le mètre carré en première couronne. Franck Vignaud Il convient de souligner que les prix sont plus chers au Sud par rapport au Nord de la France. La hausse la plus importante a été enregistrée à Nîmes avec +10,7 % sur un an.