Depuis le début de la pandémie, les Français sont plus nombreux à vouloir vivre dans les petites villes. Selon une récente étude réalisée par la plateforme SeLoger, les agglomérations de moins de 20 000 habitants attirent 48 % des porteurs d’un projet immobilier. Au lendemain du premier confinement, ce pourcentage n’était que de 16 %. Les petites villes gagent en popularité auprès des acheteurs immobiliers En confinement pour la troisième fois pour certains, les Français ne cachent plus leurs envies de se rapprocher de la nature. La généralisation du télétravail les conforte dans leur choix, pour peu que la commune ciblée dispose d’une bonne connexion internet. De plus, pour les primo-accédants, les grandes agglomérations sont synonymes de prix trop élevés, que les taux de crédits très avantageux actuels ne parviennent pas à compenser. L’étude du site SeLoger révèle ainsi que 48 % des candidats à l’achat se tournent aujourd’hui vers les communes de moins de 20 000 habitants, contre 16 % en mai 2020. Parmi eux, 33 % orientent leurs recherches vers les villes qui comptent entre 2 000 et 20 000 habitants. Or, celles-ci n’attiraient que 12 % des potentiels acquéreurs en mai dernier. Même les petites villes rurales de moins de 2000 âmes représentent 15 % des demandes en ce début d’année, alors qu’elles ne concernaient que 4 % des transactions à la fin du printemps 2020. Important En parallèle, la capitale a perdu une partie de sa population et est boudée par les futurs propriétaires. La proportion de ménages qui envisagent de s’offrir un logement à Paris a diminué de 20 points entre mai 2020 et février 2021, tombant à 4 %. La tendance est similaire dans les autres villes qui comptent entre 60 000 et 100 000 habitants : en repli de 6 points, le pourcentage d’acquéreurs intéressés s’établit à 9 %. Les villes moyennes sont également moins populaires avec 19 % d’intentions d’achat (-9 points). Les Franciliens aussi s’intéressent aux petites villes de campagne Important Le mouvement n’a pas épargné les Franciliens, de plus en plus nombreux à vouloir s’éloigner des grands centres urbains. Si seulement 14 % d’entre eux se disaient prêt à partir en province en février 2020, cette part a augmenté à 25 % un an plus tard. D’après le groupe SeLoger, Un quart des personnes vivant en Île-de-France et qui souhaitent en partir s’orientent vers une zone rurale. 39 % opteraient plutôt pour une commune de moins de 20 000 habitants. Leurs destinations préférées sont la Normandie, désignée région la plus attractive l’an dernier, suivie par le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté. En comparaison, ceux qui comptent déménager, mais sans quitter la région, ne sont que 2 % et 19 % respectivement à penser à la campagne et à une petite ville. Concernant le type de bien, les maisons ont la faveur de plus de la moitié des acquéreurs d’une résidence principale (53 %), quand ce pourcentage était de 46 % il y a deux ans. Travail en distanciel oblige, la performance du réseau internet devient un critère de recherche essentiel. Pas question de s’installer en zone blanche ou dans une localité où télécharger le moindre fichier pendant plusieurs minutes.