Auparavant, pour les besoins professionnels, il était essentiel de s’établir dans les grandes villes, là où les opportunités sont les plus nombreuses. Cependant, avec la crise sanitaire, les priorités changent et les tendances évoluent. Désormais, les Français aspirent à aller vivre dans des villes moyennes, loin des bruits des métropoles, mais surtout plus près de la nature. Déserter les grandes villes, mais sans s’en détacher totalement Pour les ménages les plus aisés, la tendance est clairement de se « ruraliser » et de déménager dans une résidence certes éloignée de la grande ville et de tous ses conforts, mais avec beaucoup plus d’espace, à l’intérieur comme à l’extérieur. Toutefois, même en déménageant vers des contrées moins huppées, ces Français demeurent attachés à leur ville d’origine et souscrivent notamment des crédits immobiliers pour acquérir un deuxième logement. Important On l’aura compris, contrairement à la période d’avant-crise, la résidence principale sera désormais située dans les villes de second plan et celle des grandes villes servira notamment de lieu de passage, voire de gite de vacances ou d’investissement locatif. Ce nouveau mode de vie est grandement facilité par le passage au télétravail, une pratique qui s’imposait au plus fort de la crise sanitaire, mais qui pourrait devenir plus qu’une solution de secours, tellement les travailleurs s’y sont montrés favorables. La Rochelle, Limoges… Les nouvelles destinations à la mode Les grandes métropoles telles que Paris, Bordeaux ou Lyon ont un peu moins la cote auprès des aspirants à la propriété. Désormais, ces derniers se tournent plus volontiers vers des villes comme La Rochelle, Limoges ou Nantes. Au premier trimestre de cette année, le nombre de transactions conclues (ou en voie de conclusion) du côté de La Rochelle a bondi de +25 % par rapport à la même période de 2020. Du côté de Nantes et de Limoges, la hausse est respectivement de +19 % et +15 %. Des villes telles que Champigny-sur-Marne ou Antony (Hauts-de-Seine) sortent également de l’ombre et enregistrent une flambée de prix plutôt inhabituelle. Depuis le début de la crise sanitaire jusqu’à ce jour, la première a constaté une augmentation de +7 % sur le prix du mètre carré tandis que la seconde fait à peine moins bien avec une progression de +6 %.