Le premier semestre de l’année 2021 a été marqué par un dynamisme du marché de crédit immobilier. Selon les professionnels du secteur, ceci s’explique par la forte demande sur le marché des logements et l’assouplissement des conditions d’octroi de prêt par les banques. Autre point essentiel, les taux d’intérêt des crédits continuent de se maintenir à un niveau exceptionnel : la moyenne s’est établie en dessous de 1 % pour les prêts sur 20 ans. Pour le mois de juillet, aucune évolution significative des taux n’est observée. Les meilleurs profils peuvent obtenir des taux très avantageux, même pour un prêt sur 25 ans (0,88 %). Les experts tablent ainsi sur une poursuite de la hausse de la demande pour l’été 2021. Et cette période serait même favorable à l’accession à la propriété, selon leur estimation. La BCE exhorte les banques à accorder des crédits aux particuliers Dans l’optique de favoriser la relance de l’économie, la BCE exhorte les banques à accorder des crédits aux particuliers. L’institution monétaire veut par cette initiative faciliter l’accès aux prêts immobiliers. Important Néanmoins, les professionnels du crédit appréhendent une remontée des taux dans les mois à venir alors que le taux d’usure pour le troisième trimestre demeure à un niveau très bas. Cette situation va pénaliser certains profils, tels que les séniors, les personnes exerçant des métiers jugés à risque ou encore les primo-accédants. Ces derniers pourront cependant souscrire un ptz (prêt à taux zéro), mais pour cela il faut remplir les critères d’éligibilité : revenus inférieurs au plafond fixé pour 2021 (le seuil diffère en fonction de la zone géographique) ; achat d’un logement neuf ou d’un bien ancien avec réalisation de travaux d’un montant au moins 25 % de l’opération ; achat d’un logement HLM. Pénurie de l’offre dans le neuf Malgré une demande soutenue, le dynamisme du marché immobilier pourrait faiblir à cause de la pénurie de l’offre dans le neuf. Faute de pouvoir acquérir un logement neuf, les acheteurs se ruent vers les biens anciens, entraînant ainsi une flambée des prix dans ce segment. Il faudrait ainsi que l’État soutienne la construction de nouveaux parcs de logement afin de calmer l’envolée des prix immobiliers, souligne un expert du secteur.