La crise ne semble pas affecter le marché immobilier francilien. Les maisons, notamment en Grande couronne, connaissent un succès croissant depuis le début de la pandémie. Le confinement a en effet éveillé l’intérêt des acquéreurs pour les biens situés loin des centres des grandes villes, disposant d’une surface suffisamment importante et dotés d’un espace extérieur. Les maisons se vendent très bien en Grande couronne Important Malgré le contexte économique difficile dû à une pandémie qui ne reflue pas, 42 160 transactions ont été conclues sur les mois de novembre et décembre 2020 jusqu’à fin janvier 2021. En un an, ce chiffre a donc crû de 1 %. Selon les données publiées par les Notaires du Grand Paris, Les maisons sont les principales bénéficiaires de cette dynamique. Sur la période étudiée, 13 130 maisons ont changé de propriétaire, un chiffre en hausse de 6 %. En Grande couronne, le taux d’augmentation annuelle atteint 8 %, pour 10 000 contrats signés. Pour ces professionnels, C’est la preuve de l’engouement des Franciliens pour la nature après les confinements. D’ailleurs, en parallèle, les statistiques montrent un repli de 6 % des volumes de biens vendus à Paris, les habitants ayant délaissé la capitale et ses appartements étroits sans balcon ou terrasse pour prendre l’air. Des surfaces et des prix en nette progression Important Les candidats à l’achat privilégient de plus en plus les grandes surfaces. Entre 2000 et la période comprise entre novembre 2020 et janvier 2021, les propriétés de 6 pièces ou plus représentent désormais 43 % des ventes, contre 20 % il y a 20 ans. Cet essor s’est fait au détriment des petites maisons, qui ne disposent que de 3 à 4 pièces : leur proportion sur l’ensemble des transactions est passée de 46 % à 30 % au cours des deux dernières décennies. Les Notaires du Grand Paris attribuent ce phénomène à deux facteurs. D’une part, la Grande Couronne des terrains suffisamment grands par rapport au reste de la région pour accueillir des habitations aux dimensions plus importantes. D’autre part, avec la tendance des Français à aménager les combles ou les sous-sols, les constructions existantes gagnent en superficie. Sans surprise, la forte augmentation de la demande a eu des conséquences sur le prix des maisons en Île-de-France. En un an, la moyenne a grimpé à 333 200 euros (+6,9 %), mais des inégalités sont constatées. Le département des Hauts-de-Seine (92) a enregistré la croissance annuelle la plus importante (+9,1 %), ce qui porte le prix de vente moyen des maisons à 668 000 euros. Heureusement, les taux des crédits immobiliers, toujours très bas, compensent en partie ce mouvement haussier.