La durée moyenne des crédits immobiliers atteint un record en mai

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 juin 2021 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 28 juin 2021 12:42 par la Rédaction Meilleurtaux

Le taux moyen des prêts immobiliers a atteint un nouveau plancher historique en mai. Tout comme au mois d’avril, celui-ci s’est maintenu à 1,07 % le mois dernier, soit son plus bas niveau jamais enregistré. Dans le même temps, la durée moyenne d’emprunt n’a cessé de s’allonger, pour s’établir à un niveau record de 236 mois.

Les ménages s’endettent plus longtemps

La durée moyenne des crédits immobiliers a atteint un niveau inédit le mois dernier. Si les crédits de plus de 25 ans constituaient un faible pourcentage de 0,2 % de la production en mai, ceux entre 20 et 25 ans ont représenté près de 56,5 %.

Important Plus exactement, la durée moyenne est passée à 236 mois en mai, soit 19,7 ans contre 230 mois en avril.

Pour rappel, celle-ci a commencé à s’allonger depuis mi-2014. À l’époque, elle était de 200 mois, contre 160 mois au début des années 2000.

L’Observatoire Crédit Logement/CSA qui a publié ces chiffres insiste sur le fait que

La durée moyenne n’a jamais été aussi élevée hormis les changements relevés d’un mois sur l’autre.

Toutefois, il rajoute que

Cette situation permet de pallier les conséquences de l’envolée incessante des prix de l’immobilier et de maintenir un taux d’endettement en dessous de 35 %. Elle peut aussi jouer en faveur de l’emprunteur en augmentant sa capacité d’emprunt.

Une augmentation du nombre de prêts octroyés

L’Observatoire fait aussi part de sa remarque selon laquelle la production et le nombre de dossiers de crédit acceptés ont connu une hausse de plus de +10 % aux mois de mars et d’avril.

Par contre, l’activité a fléchi de -10 % en mai, ce qui contrebalance le rebond enregistré précédemment. Du mars à mai, le volume de prêts accordés a augmenté d’environ +50 %.

Cette progression spectaculaire peut être vue comme une situation insolite compte tenu des difficultés passées.

Pourtant, il est nécessaire de rester sur ses gardes étant donné qu’au mois de mars jusqu’au mois de mai 2020, référence du glissement annuel, les conséquences du premier confinement se sont abattues sur les productions de crédits.

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