Les prix des logements dans le Pays de Retz connaissent une forte hausse depuis le début de la crise sanitaire. Cette flambée s’explique par l’afflux massif de nouveaux acheteurs sur le marché, notamment des Franciliens en quête d’espace et de verdure. Comme la plupart des acquéreurs s’intéressent aux biens situés sur la Côte de Jade, l’envolée des prix est plus marquée dans les communes de Saint-Brevin-les-Pins et Pornic (+18 % en un an). Les villes de Machecoul et d’Arthon ont également la cote auprès des acheteurs souhaitant vivre dans un environnement rural, et les prix y ont grimpé de plus de +15 %. Forte hausse de la demande Important L’augmentation significative de la demande occasionne une pénurie des biens disponibles et entretient la hausse des prix, notamment dans l’ancien. Dans le neuf, la progression est moins soutenue (+ 5,9 %), mais celle-ci pourrait se poursuivre avec la flambée des coûts des matériaux de construction et la raréfaction du foncier aménageable. Outre cela, l’arrivée des Franciliens sur le marché de l’immobilier favorise l’envolée des prix dans le département de la Loire-Atlantique, étant donné que ces derniers disposent des budgets plus importants par rapport aux acheteurs locaux (un écart de 45 000 euros en moyenne). Ces acquéreurs originaires de la capitale s’intéressent en particulier aux biens situés sur le littoral. Le financement de leurs projets par un prêt bancaire est incontournable pour la plupart des acquéreurs potentiels. Avant de déposer son dossier, il convient d’évaluer sa capacité d’emprunt et de se demander combien puis-je emprunter ? Les biens situés sur la Côte de Jade parmi les plus plébiscités Avec l’explosion de la demande, le prix médian dans l’ancien sur la Côte de Jade a enregistré une hausse de +10,9 % en un an. Le mètre carré coûte actuellement 3 560 euros et il faudrait prévoir un budget d’environ 269 000 euros pour devenir propriétaire d’une maison dans cette frange littorale du Pays de Retz. Cette envolée des prix concerne également les terrains à bâtir. Comme l’offre foncière reste limitée, les acquéreurs doivent disposer d’un budget de 100 000 euros, contre 54 000 euros dans les bassins d’Arthon-en-Retz et de Machecoul.