La crise du Covid-19 a fait exploser le taux d’épargne des Français. Pour autant, la pierre est toujours considérée comme une valeur refuge pour sa rentabilité et son côté sécuritaire. Des milliers de Français rêvent donc toujours de se lancer dans l’investissement immobilier locatif, mais les freins sont nombreux, notamment le manque de visibilité quant à l’évolution de la situation sanitaire et économique. L’immobilier reste le placement préféré des Français Malgré les fluctuations du marché et la pandémie, l’immobilier est toujours considéré comme un investissement de choix par 87 % des personnes interrogées par Masteos, start-up spécialisée dans ce domaine. Même si certains ont fait leurs premiers pas en Bourse, et que l’épargne n’a jamais été aussi importante, notamment sur les placements liquides, la pierre l’emporte largement. L’achat de sa résidence principale récolte le plus de suffrages (26 %), devançant l’investissement locatif (20 %) et l’acquisition d’une résidence secondaire (13 %). Toutefois, des réticences demeurent, et elles sont toutes directement ou indirectement liées au contexte actuel. Pourtant, les taux de prêt immobilier affichés par les banques sont toujours très attractifs en avril en dépit de très légers ajustements. La crise sanitaire freine l’investissement locatif Important Si 8 personnes sur 10 redoutent les impayés de loyers, les trois quarts des sondés craignent le coût des rénovations. Ce dernier point traduit la méconnaissance par les Français des aides publiques destinées au financement des travaux d’économies d’énergie comme MaPrime Rénov ou Habiter Mieux, ainsi que d’autres dispositifs proposés par les collectivités locales et les fournisseurs d’électricité ou de gaz. Important L’incertitude concernant la durée de la pandémie et son impact sur l’économie française constitue un autre frein majeur pour les candidats à l’investissement locatif. En effet, si le taux de vacance est trop important, la rentabilité est moindre puisque les charges continuent à courir, entre autres le remboursement d’un éventuel prêt immobilier. Près de 2 répondants sur 3 estiment d’ailleurs que Le contexte n’est pas favorable à la concrétisation de leur projet. En outre, la moitié des sondés déclare « avoir besoin d’un accompagnement » pour réaliser son investissement. 60 % d’entre eux veulent notamment une aide pour le financement, considéré comme le volet le plus complexe, en particulier la souscription d’un crédit. En effet, 85 % des personnes interrogées envisagent de consacrer jusqu’à 200 000 euros à l’opération.