L’accès au crédit immobilier a été plus facile depuis le début des années 2000 grâce à l’émergence du courtage en ligne. Étant précurseur en la matière, nous avons aidé de nombreux ménages à obtenir les financements, dont ils avaient besoin pour devenir propriétaires. En effet, l’arrivée des courtiers en ligne sur le marché du crédit a permis aux Français de réaliser leurs rêves, car ceci a contribué à réduire les taux d’emprunt et assouplir les conditions d’obtention de prêt. Actuellement, le taux moyen fluctue autour de 1 % alors que son niveau s’élevait à 6 % en l’an 2000. La tendance baissière a néanmoins eu un impact majeur sur les prix des logements : l’engouement des Français pour la pierre a entretenu l’envolée des prix immobiliers. Outre cela, les encours de crédits des ménages ont explosé, raison pour laquelle le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a décidé de serrer la vis en novembre 2019. Des crédits moins chers et des durées de remboursements plus longs Les courtiers en ligne comme Meilleurtaux ont ainsi contribué à stimuler la concurrence sur le marché de l’emprunt immobilier. Les banques se livrent une guerre commerciale acharnée pour attirer les clients et, par conséquent, acceptent de financer même les dossiers sans apport personnel, du moins jusqu’en 2019. Important Les crédits sont devenus moins chers du fait de la baisse constante des taux et de l’assouplissement des conditions d’octroi par les établissements financiers. Ces derniers ont accepté d’accorder des prêts de longue durée (jusqu’à 25 ans voire plus). En 2020, la durée moyenne d’un crédit pour le logement s’établissait à 21 ans, contre 13 ans il y a 2 décennies, explique notre experte Maël Bernier. Envolée des encours de crédits des ménages Comme les ménages ont pu accéder plus facilement aux crédits immobiliers ces dernières années, notamment ceux qui se sont fait accompagner par les courtiers, les encours bancaires se sont envolés. La situation a même été jugée alarmante par la Banque de France, si bien que celle-ci a préconisé la prudence aux établissements bancaires. L’avènement de la pandémie en 2020 a entraîné un resserrement des conditions d’obtention des prêts par les banques. Elles sont alors devenues plus sélectives et n’acceptent d’accorder des financements qu’à ceux jugés moins risqués. Cette nouvelle politique a pénalisé certains profils d’emprunteur et affecté le dynamisme du marché immobilier dans les grandes villes.