Après une augmentation de +2,4 % sur les trois derniers mois 2020, les prix des logements se sont stabilisés entre début janvier et fin mars de cette année. D’après la note de conjoncture immobilière des Notaires de France, la hausse trimestrielle s’est limitée à +1,4 %. Et celle-ci affiche également un léger recul par rapport à l’année précédente (+5,9 % contre +6,4 % auparavant). Selon ces professionnels, ce ralentissement a pour cause la stagnation du marché des appartements. En effet, celui-ci n’a progressé que de +5 % au cours de cette période, contre +6,3 % entre octobre et décembre 2020. En revanche, le marché des maisons se porte bien avec une croissance passée de +6,5 % au dernier trimestre de l’année dernière à +6,6 % entre janvier et mars 2021. Les notaires prévoient une envolée significative des prix des maisons à la fin de cet été Important En se référant aux volumes de promesses et compromis de vente, les notaires tablent sur une augmentation de +8,9 % des prix des maisons dans l’ancien à la fin du mois d’août. Pour les prix des appartements, la hausse sera plus modérée : +5,5 % par rapport à la moyenne observée au premier trimestre. En revanche, le taux prêt immobilier demeure très bas, car la moyenne s’établit en ce mois de juillet à 1,30 % sur 25 ans. Les meilleurs profils peuvent même bénéficier de taux plus attractifs sur cette durée (moins de 1 %). Pour les prêts de plus courte durée (15 ans), la moyenne se situe à 0,90 %. Avec l’aide d’un professionnel du crédit, le porteur de projet peut optimiser son dossier et profiter de meilleures conditions de financement possible. Demande grandissante en zone rurale À l’affût d’un cadre de vie plus agréable et d’un environnement plus vert, un grand nombre de citadins migrent vers des villes moins peuplées et la campagne. Ce mouvement entraîne une demande grandissante en zone rurale et par conséquent, une flambée des prix dans les territoires ciblés par les acquéreurs. En revanche, les prix restent stables dans les grandes métropoles. Selon les prévisions des notaires, le prix moyen du mètre carré à Paris devrait s’établir à 10 720 euros à la fin août, traduisant une baisse de -0,2 % sur un an.