Pour certains, la sortie de crise est synonyme d’un nouveau départ, lequel est amorcé par la concrétisation des projets immobiliers envisagés durant le confinement. Et le contexte s’y prête parfaitement étant donné que, même si elles ont été les premières à souffrir de la crise sanitaire, les banques continuent de soutenir les ménages en leur proposant des taux toujours exceptionnels. La baisse des taux continue de contrebalancer la hausse des prix Lorsque le marché immobilier se porte bien, il a tendance à afficher des prix en hausse. Plus l’engouement des acheteurs est important, plus les vendeurs en profitent pour proposer des prix élevés. Heureusement, les aspirants à la propriété ont quelques atouts dans leur manche pour réaliser leur rêve. D’abord, l’apport personnel, que les banques ont de nouveau recommandé afin de favoriser les dossiers, est aujourd’hui plus conséquent puisque le confinement a été pour les ménages l’occasion de mettre un peu d’argent de côté. Grâce à cet apport, leur capacité d’emprunt a été optimisée, à l’heure où les organismes de crédit sont beaucoup plus regardants concernant les revenus des emprunteurs. Leur but étant de minimiser les risques de défaillance qui pourraient porter préjudice à leur plan de relance. Ensuite, le maintien des taux à un niveau relativement bas permet de conquérir davantage de clients. Les banques conservent donc leur politique d’avant crise qui est d’utiliser le crédit immobilier comme produit d’appel. Important Ainsi, les taux continuent à chuter, jusqu’à atteindre des niveaux inédits. Cette courbe descendante concerne toutes les durées. Au deuxième trimestre 2021, les porteurs de projet s’endettaient en moyenne à 1,06 %. Au mois de juillet, le taux sur 20 ans est retombé en dessous de 1 %, à savoir 0,98 %. Les autres durées courantes, à savoir sur 15 ans et sur 20 ans, ont présenté respectivement des taux à 0,87 % et 1,18 %. Une durée d’endettement plus étalée Pour alléger encore plus le poids du crédit immobilier sur leurs revenus mensuels, les emprunteurs choisissent de négocier des délais de remboursement très longs. À la fin du mois de juillet, la durée moyenne des prêts était de 236 mois, soit 7 mois de plus par rapport à son niveau enregistré en décembre 2020 (229 mois).