Les taux d’intérêts des crédits immobiliers demeurent toujours aussi attractifs. Ils continuent en effet de reculer pour atteindre un nouveau plancher historique en juillet malgré la trêve estivale. Ainsi, le moment est idéal pour concrétiser un projet immobilier. Cependant, il faut noter que les établissements bancaires restent assez sélectifs dans l’octroi des crédits. Les taux d’emprunt poursuivent une tendance baissière Important Selon le dernier baromètre publié par un professionnel du secteur, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont continué à dégringoler en ce début du mois d’août. Les futurs acquéreurs peuvent s’endetter en moyenne à 0,38 % sur 10 ans et 1,27 % sur 25 ans. En d’autres termes, les taux prêt immobilier restent avantageux pour ceux qui veulent construire ou acheter un bien immobilier. Cette baisse s’explique par la concurrence acharnée à laquelle se livrent les établissements prêteurs pour conquérir de nouveaux clients, alors qu’en temps normal, ceux-ci auraient dû relever leur taux afin de calmer le rythme de la demande. Les meilleurs profils constituent les principales cibles des banques Même si les taux d’emprunt sont au plus bas, ces conditions de financement avantageuses ne profitent pas à tout le monde. En effet, les établissements de crédit privilégient les meilleurs profils, c’est-à-dire ceux qui ont des revenus élevés ou un patrimoine important ainsi qu’un apport solide. D’après le professionnel, ces profils ont davantage de chance de décrocher un crédit s’ils sont primo-accédants. De plus, ils ont droit à une réduction de taux de -0,04 % sur 10 ans et de -0,02 % sur 20 ans. Les secundo-accédants peuvent prétendre à une baisse de -0,02 % sur 10 ans et de -0,01 % sur 20 ans. Pour les acheteurs modestes, les taux de prêt peuvent atteindre les 1,80 % sur 25 ans (contre 1,28 % en moyenne). Leur profil est considéré comme plus risqué et moins avantageux en termes de rémunération pour les établissements bancaires. Leur apport personnel est en effet généralement inférieur à 10 %, ce qui est très faible, alors que leur revenu annuel moyen l’est également, soit moins de 35 000 euros.