Les ventes des appartements reculent tandis que celles de maisons enregistrent une certaine croissance. Le marché des logements neufs avance à deux vitesses selon le constat des observateurs. Représentant 18 % du marché, l’immobilier neuf progresse lentement grâce à une légère baisse du prix des maisons (avec une moyenne de 2 194 euros/m² en juillet contre 2 515 euros/m² en juin). Les prix des appartements demeurent élevés, avec une moyenne de 4 173 euros/m² en juillet contre 5 443 euros/m² en juin. Les conditions de financement restent excellentes Le dynamisme du marché s’explique entre autres par le contexte particulièrement favorable à la souscription d’un emprunt immobilier. Important La compétition féroce entre les banques conduit ces dernières à assouplir les modalités d’obtention. Elles n’hésitent pas à proposer des offres avec des taux très faibles et des conditions de plus en plus souples afin d’attirer la clientèle. Les acquéreurs potentiels ont ainsi moins de difficultés à trouver des solutions de financement en accord avec leurs besoins. Ils peuvent profiter des meilleures conditions de crédit en faisant jouer la concurrence. Recourir à un courtier immobilier optimise par ailleurs leurs chances de trouver le prêt qu’il leur faut. Ce professionnel peut orienter chaque demandeur vers l’offre la plus pertinente du marché en se basant sur son profil et la nature de son projet. Les ventes de logements neufs pourraient fléchir en 2020 D’après les prévisions des professionnels de l’immobilier, les ventes de logements neufs pourraient baisser progressivement l’année prochaine. Important Ils estiment que l’arrêt du PTZ dans les zones moins tendues (B2 et C) ralentira la croissance du marché. En effet, la suppression des dispositifs d’aide comme le PTZ et l’APL accession rend difficile, voire impossible, la réalisation de projets d’achat de logement par les ménages à faibles revenus. De plus, les prix risquent d’augmenter, au grand dam des acheteurs potentiels. Pour les derniers mois de 2019, le marché du neuf permet aux acteurs du secteur de rester optimistes. Important Le dynamisme qu’il affiche est favorisé par la faiblesse historique des taux d’emprunt et la stabilisation des prix. Le nombre de biens vendus pourrait atteindre 125 000 (contre 119 700 en 2018).