L’investissement immobilier au Maroc attire de plus en plus d’étrangers, en particulier des Européens. Devenir propriétaire en terres marocaines devient un projet intéressant pour les Occidentaux, notamment à cause des prix qui restent bas par rapport à ceux pratiqués sur le Vieux Continent. Toutefois, une acquisition au Maroc n’est pas dépourvue de risques, surtout lorsqu’il s’agit d’immobilier ancien. L’immobilier ancien est souvent confronté au problème de non-enregistrement De nombreux bâtiments anciens marocains présentent des problèmes au niveau du registre foncier et des titres immobiliers. Important Faisant rarement l’objet d’un enregistrement en bonne et due forme, ces biens exposent leurs futurs acquéreurs à d’éventuelles contestations, le plus souvent de la part de ceux qui sont susceptibles d’en hériter ; un problème rencontré surtout en milieu rural. Pour les biens neufs, le problème ne se pose pas, puisque l’acte de propriété est immédiatement établi au nom de l’acquéreur. C’est la raison pour laquelle les étrangers qui veulent s’installer au Maroc ou, du moins, y acquérir une résidence secondaire demandent à leur courtier de leur trouver une maison neuve ou un appartement construit récemment. Le Maroc s’occidentalise Le Royaume du Maroc cherche à séduire les étrangers. L’objectif n’est pas seulement d’attirer des touristes, mais de retenir les arrivants et de les convaincre d’y élire domicile. Cette volonté du gouvernement se reflète dans les efforts de construction de logements dans la plupart des grandes villes du pays. Les nouveaux immeubles sont conçus aux normes européennes, notamment en matière de performance énergétique et d’impact environnemental. Mais la demande se fait rare, d’où une baisse significative des prix. Une mauvaise nouvelle pour les vendeurs et les promoteurs, mais qui est par contre une aubaine pour ceux qui souhaitent investir. Il est aujourd’hui possible d’acquérir un appartement de dimensions raisonnables d’environ 100 m2 pour 90 000 à 120 000 euros. Pour les maisons, 200 000 euros permettront d’en acquérir une de dimensions correctes, dotée du confort européen. Pour ceux qui disposent d’une enveloppe plus garnie, avec un budget de 320 000 euros, ils peuvent, par exemple, se positionner sur une Riad à Marrakech, avec 145 m2 de surface habitable et qui possède une terrasse, 7 chambres et presque autant de salles de bain.