Si les tarifs immobiliers dans les grandes villes et leurs périphéries poursuivent leur tendance haussière, ceux des villes moyennes enregistrent une baisse. Cette forte disparité des prix s’explique par le niveau inégal des demandes pour toutes les régions. En effet, la majorité des acquéreurs, en quête d’une meilleure qualité de vie, souhaitent acheter des biens dans des zones dotées de fort potentiel économique. Cette situation entraîne inévitablement l’envolée des prix dans les métropoles et la stagnation du marché immobilier dans les villes comme Troyes, Le Mans et Pau. Une baisse qui avoisine les 12 % dans certaines communes Comme l’offre est supérieure à la demande dans certaines villes, les propriétaires qui mettent en vente leurs maisons ou leurs appartements n’ont d’autre choix que de revoir leurs prix à la baisse. À titre d’exemple : Les tarifs moyens ont reculé de -11,7 % à Bourges pour s’établir à 1 363 euros. À Troyes, les prix du mètre carré ont dévissé de -10,3 % et tournent autour de 1 527 euros. Pour avoir une idée plus précise des prix au mètre carré pour les maisons et appartements anciens (prix haut, prix médian et prix bas) dans chaque région, les futurs acquéreurs peuvent consulter le site officiel de l’immobilier des notaires de France. Par ailleurs, pour les solutions de financement, il est conseillé de recourir à un courtier immobilier. Cette démarche permet de bénéficier non seulement du meilleur taux d’emprunt du marché, mais aussi d’un accompagnement personnalisé : possibilité d’accès aux aides publiques, négociation auprès de la banque à propos des conditions d’octroi du prêt. Le marché des pavillons et des maisons individuelles ont le vent en poupe La flambée des prix dans les métropoles comme Paris, Bordeaux ou Rennes oblige les acheteurs à se tourner vers les zones périurbaines. D’ailleurs, les offres immobilières dans ces communes comportent en grande partie des pavillons et des maisons individuelles, lesquels correspondent aux besoins de ceux qui travaillent en centre-ville. Important De ce fait, le marché immobilier des communes limitrophes des grands centres urbains comme Montpellier ou Marseille progresse, mais la croissance de la demande déclenche l’augmentation des tarifs.