L’agence immobilière Century 21 table sur une légère hausse des prix de l’immobilier cette année. Le dynamisme du marché, porté par des taux qui demeurent encore bas, serait à l’origine de la progression. En revanche, contrairement à la tendance nationale, certaines régions connaissent une baisse palpable en raison d’un contexte économique particulièrement défavorable. À Paris, les prix restent élevés Suivant la tendance des trois dernières années, les prix du logement vont probablement connaître une légère augmentation en 2019, avec une hausse de 1 % à 2 %. Rappelons ici qu’en 2018, la progression était de +1,7 % en moyenne sur l’ensemble du pays. La région parisienne reste la plus chère, avec un bond de plus de +4 % en 2018 et portant à près de 9 500 € le mètre carré, contre une moyenne nationale de 3 530 € pour les appartements. Les prix pourraient franchir les 10 000 €/m2 cette année. Même les cadres moyens éprouvent de plus en plus de mal à acheter ou louer un logement dans la Capitale. Ils constituent à peine le tiers des acheteurs en 2018, contre 40 % en 2017. Les simples salariés, pour leur part, représentent seulement 4,5 % des acquéreurs. Toutefois, malgré les prix exceptionnels pratiqués à Paris, les experts du secteur s’attendent à une hausse modérée semblable à celle observée sur l’ensemble du territoire. Une hausse conditionnée par les taux et le contexte socio-économique Le maintien des taux au plancher a favorisé la hausse des prix. Les ménages ayant retrouvé leur solvabilité ont alimenté le marché immobilier. Cette année, les taux vont probablement encore rester bas, au moins pour le premier semestre. La politique accommodante de la BCE est prévue prendre fin en été seulement. Cette mesure dénommée « quantitative easing » a débuté en 2015, année où les acheteurs ont commencé à gagner du pouvoir d’achat immobilier. Toutefois, la baisse des taux ne suffit pas à dynamiser le marché dans certaines régions présentant une situation socio-économique difficile. Dans les Hauts-de-France où le taux de chômage dépasse 11 %, les prix ont reculé de près de -2 % en 2018. Même avec moins de 1 500 € le mètre carré, le nombre de ventes demeure relativement bas.