En moyenne, il faut un peu moins de 5 ans de revenus pour acheter un bien immobilier en France, selon le bilan de l’année 2018 du baromètre LPI/SeLoger. Une durée qui varie selon les villes et le type de bien, neuf ou ancien. Si vous avez un projet immobilier, c’est encore le bon moment pour acheter. Tous les porteurs de projets immobiliers peuvent se rassurer, les taux immobiliers restent très bas en ce début d’année. Avec des taux toujours situés en dessous du cap symbolique de 2% pour les durées les plus longues, et surtout stables, les conditions de financement sont bonnes en janvier. ImportantEn moyenne, les taux immobiliers se situent à 1,40% sur 15 ans, 1,60% sur 20 ans et 1,80% sur 25 ans hors assurance de prêt immobilier et surtout avant négociation avec un courtier immobilier. Mais la question que tous les acquéreurs se posent est celle-ci : « vont-ils remonter dans les prochaines semaines ? ». La réponse est claire, les taux vont rester bas, car le contexte général plaide pour un maintien des taux bas : pas de reprise économique franche, une inflation encore très limitée et une politique toujours accommodante de la Banque Centrale Européenne Maël Bernier, notre Directrice de la communication. 4,7 années de revenus sont nécessaires pour acheter un bien en France En moyenne, il faudrait 4,7 années de revenus pour acheter un bien dans l’ancien contre 4,2 années de revenus dans le neuf selon les calculs du baromètre LPI-SeLoger. Une durée qui diffère évidement selon les régions, allant de 3,1 années de revenus en Champagne-Ardenne à 6 ans en Ile-de-France pour l’ancien et de 3,5 années en Picardie, Champagne-Ardenne, Bretagne et Auvergne à 5,2 années en Alsace pour le neuf. Avec des revenus qui diffèrent également selon les régions. Ainsi, les ménages franciliens par exemple gagnent environ 50% de plus que les ménages auvergnats selon le professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI/SeLoger Michel Mouillart. Malgré des prix en hausse dans certaines grandes villes et un pouvoir d’achat immobilier qui s’est effrité entre 2016 et 2018, le marché reste très dynamique mais toutes les zones ne vont pas à la même vitesse. Si Paris affiche des records de prix qui se rapprochent des 10 000 euros du m² en moyenne, ¼ des villes de plus de 100 000 habitants ont vu leurs prix reculer en 2018. C’est le cas de Perpignan, Metz, Mulhouse, Brest, Aix-en-Provence, Dijon, Amiens, Saint-Etienne et Le-Mans. Dans d’autres villes, les prix ont progressé mais moins que l’inflation : Reims, Grenoble, Marseille, Tours, Nice et Le Havre. Les prix dans l’ancien ont progressé de +3,5% en 2018 selon le bilan annuel Lpi/SeLoger Le prix moyen du m² en France s’élève à 3 244 euros, avec d’importants écarts entre les villes puisqu’elles sont nombreuses à afficher un prix moyen inférieur à 2000 euros/m². C’est le cas de Perpignan, Mulhouse, Brest, Saint-Etienne, Le Mans, Le Havre, Limoges et Besançon. A l’inverse, les villes les plus chères sont Paris, Bordeaux, Lyon, Nice, Aix-en-Provence, Nantes, Strasbourg, Lille, Rennes et Toulouse. Paris étant deux fois plus chère que Bordeaux : 9958 euros/m² contre 4736 euros/m² pour Bordeaux. Pour 2019, le baromètre LPI/SeLoger prévoit une hausse des prix modérée de 2 à 2,5%, qui dépendra de l’évolution, non pas des taux, mais des conditions d’octroi des banques notamment de l’apport demandé aux acquéreurs et table sur une baisse du nombre de ventes de 5% après un recul de 5,8% en 2018 par rapport à 2017.