Elles ne sont plus aussi spectaculaires qu’avant, mais les baisses des taux immobiliers sont toujours une réalité en France. Par rapport au mois d’octobre, le taux moyen appliqué en novembre a été inférieur d’un point de base. Les causes du repli restent les mêmes : la concurrence entre les banques et la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE. Les signes d’une remontée probable ne se sont pas confirmés Les taux immobiliers n’en finissent pas de reculer. Ils ont de nouveau chuté au mois de novembre, mais la baisse semble moins impressionnante qu’auparavant. Certains analystes ont même tablé sur une remontée, maintenant que les organismes de crédit ont atteint leurs objectifs en termes de volume de crédits distribués. En effet, quelques établissements bancaires ont procédé à une hausse de leurs barèmes, bien que la progression reste timide. D’autres en revanche ont légèrement durci leurs conditions d’octroi, tout en veillant à ce que les nouvelles règles imposées ne soient pas trop dissuasives pour les clients potentiels. Toutefois, d’après les chiffres communiqués par l’Observatoire Crédit Logement/CSA, la tendance ne s’est pas confirmée, les taux ayant de nouveau reculé entre octobre et novembre 2019. Important Au cours du mois qui vient de s’écouler, le taux moyen s’est établi à 1,12 %. Il était de 1,13 % un mois plus tôt. 2019, l’année de tous les records 2019 est bel et bien une nouvelle année exceptionnelle pour le secteur de l’immobilier. De nombreux records ont été pulvérisés. Le cas des taux immobiliers aura été le plus marquant ; ceux-ci ont enfoncé de nouveaux planchers. D’ailleurs, le phénomène n’est pas près de s’arrêter, puisque la baisse se poursuit. Jusqu’où ira-t-elle ? Les observateurs n’osent plus trop se prononcer, tellement leurs pronostics ont été déjoués à maintes reprises. Mais il n’est pas hasardeux d’affirmer que, tant que la concurrence sera aussi rude entre les banques et que la BCE maintiendra sa politique monétaire, les taux continueront de reculer. Autres records battus en 2019, le nombre de transactions qui a largement dépassé la barre du million et la durée moyenne des crédits immobiliers. Concernant ce dernier point, avec les taux historiquement bas, les emprunteurs prennent le risque de souscrire des crédits plus conséquents et n’hésitent plus à s'endetter sur une plus longue durée. En procédant ainsi, ils abaissent le montant des mensualités, ce qui leur permet de disposer d’un reste à vivre convenable. Actuellement, le délai de remboursement moyen est de 230 mois.