Pour bénéficier du même taux d’intérêt lors d’une future acquisition dans l’immobilier, votre prêt actuel doit être transférable sur votre nouveau bien, vous permettant de conserver les mêmes conditions d’octroi. Les taux remonteront bien un jour Si nous bénéficions, de nos jours, d'un taux de prêt immobilier historiquement bas, les chances que les taux d’intérêt remontent à moyen terme sont réelles. Il est donc important de penser à l’avenir, surtout si vous comptez acquérir plus tard d’autres biens. Car il existe une solution pour conserver le taux record que vous avez signé, si votre contrat stipule que le prêt est transférable sur un autre bien. Ainsi, lors d’une prochaine acquisition, vous continuerez à rembourser votre crédit actuel au taux que vous avez obtenu, par exemple 1,50 % en août 2016, jusqu’à sa clôture et vous n’aurez qu’à compléter par un nouveau prêt, au nouveau taux, pour le financement qu’il vous manque. Et, vous pourrez même demander un lissage sur la durée totale pour bénéficier d’une mensualité constante. Mais l’avantage d’un prêt transférable ne concerne pas uniquement le taux d’intérêt, puisque vous pourrez toujours bénéficier des conditions de souscription de l’assurance emprunteur signée lorsque vous étiez plus jeune, et même transférer la garantie donnée en matière de caution. Enfin, vous n’aurez pas à payer d’indemnités de remboursement anticipé, comme c’est le cas lors d’une clôture classique d’un ancien prêt avant souscription d’un nouvel emprunt. Des conditions à respecter Le premier point à vérifier lors de la signature de votre crédit est, bien évidemment, le caractère transférable de votre prêt, souvent assorti de frais de rédaction de l’avenant. Et, même si votre banque souhaite vous conserver comme client, elle ne donnera son accord au transfert que sous certaines conditions : Le capital restant dû doit être inférieur à la valeur du nouveau bien ; Les biens doivent avoir les mêmes destinations, comme l’usage d’une résidence principale; La vente de l’ancien doit intervenir sous 6 mois au maximum ; Vous ne devez avoir eu aucun incident de remboursement sur l’ancien prêt, dont le transfert de la caution devra également obtenir l’aval de l’organisme éventuel qui vous l’a attribuée. Même si, à très court terme, cette capacité de transfert n’a pas grand intérêt, cette clause pourrait devenir une importante source d’économie à l’avenir.