Intéressés par l’immobilier pour placer votre épargne ? Connaissez-vous l’usufruit locatif social ? Le principe de l’usufruit locatif social Moins populaire que des dispositifs tels que le Pinel en matière d’investissement locatif, il ne manque pas d’intérêt pour devenir propriétaire tout en vous permettant de constituer un complément de revenu. Par ce mécanisme, vous faites l’acquisition de la nue-propriété d’un logement neuf, dont vous cédez l’usufruit à un bailleur social pour une période comprise entre 15 ans et 20 ans. En fonction de la durée de la concession choisie, la valeur vénale du bien se réduit de 40 % à 50 %, cette réduction correspondant aux loyers perçus par l’usufruitier. À l’échéance prévue, vous disposez librement du bien et vous pouvez donc l’occuper, le revendre ou le mettre en location. L’usufruit vous revient pour une valeur égale ou supérieure à celle du bien en pleine propriété, sauf dans l’éventualité, toutefois rare, d’une dégringolade des prix du marché. Afin de limiter ce type de risque, les professionnels de ce secteur concentrent leur offre sur les grandes métropoles (notamment la région parisienne) sur des sites proches du centre-ville et des différentes commodités. Les avantages fiscaux liés à l’usufruit locatif social Par ailleurs, si vous recherchez une durée du démembrement plus courte, Novaxia par exemple vous permet de récupérer l’usufruit en 8 à 10 ans en passant par un bailleur privé. Cette formule peut s’avérer particulièrement avantageuse si vous êtes à une dizaine d’années de la retraite. En effet, le moment venu, les premiers loyers commencent à vous être versés, complétant votre pension, d’autant que les impôts sont moins élevés. D’autres avantages fiscaux sont prévus. Pour une nue-propriété financée par un prêt immobilier, vous avez le droit de déduire les intérêts correspondants des autres revenus fonciers. Vous êtes également exempté de la taxe foncière durant la durée de la concession. Et pour les contribuables assujettis à l’ISF, le bien n’est pas intégré dans l’assiette imposable. Les dettes afférentes à la nue-propriété ne peuvent en revanche plus être soustraites de l’actif taxable de l’ISF depuis 2013.