Dans le secteur immobilier, il est rare qu’une transaction soit conclue au prix affiché. La négociation est une pratique courante, bien que ses mécanismes demeurent souvent méconnus. Grâce aux avancées en matière d’analyse de données, notamment par des entreprises comme PriceHubble, il est désormais possible d’étudier plus précisément les taux de négociation en fonction du nombre de pièces, du prix total et de celui au mètre carré. Impact de la superficie d’un bien immobilier sur les marges de négociation La capacité à négocier le prix d’un bien immobilier varie sensiblement en fonction de sa taille et de son type. Les studios et petits appartements offrent généralement plus de marge de manœuvre, pouvant atteindre jusqu’à 9%, tandis que les habitats plus spacieux, notamment les grands appartements et les maisons, sont plus difficiles à négocier. Cette tendance s’explique par une demande plus soutenue pour ces types de logements souvent considérés comme plus prestigieux ou plus adaptés à certaines typologies de ménages. L’évolution des marges en fonction des tranches de prix Le pouvoir de négociation d’un acheteur est directement lié au prix du bien immobilier. Concernant les maisons d’entrée de gamme, les vendeurs sont plus enclins à concéder des remises pouvant atteindre 11%. En milieu de gamme, les marges se stabilisent autour de 6%, tandis que pour les propriétés haut de gamme, les acheteurs recourant aux prêts immobiliers retrouvent un certain pouvoir par rapport aux vendeurs. Si les appartements suivent une tendance similaire, les spécificités de chaque segment influencent la marge de négociation. Les biens d’entrée de gamme, généralement plus sensibles aux facteurs contextuels, offrent souvent plus de flexibilité. Les logements de milieu de gamme sont associés à des rabais plus stables, tandis que ceux du haut de gamme, recherchés pour leur qualité, peuvent connaître une légère hausse des marges. Négociations et prix au mètre carré L’étude des marges de négociation en fonction du prix au mètre carré met en évidence des dynamiques différenciées selon les segments de marché. Les logements d’entrée de gamme, caractérisés par un prix au mètre carré inférieur à 2 000 euros, offrent plus de souplesse, en raison notamment des facteurs de localisation ou d’état du bien. Pour ceux dont le coût au mètre carré est supérieur à ce seuil, les marges se stabilisent, avec cependant une légère prime pour les appartements par rapport aux maisons. À retenir La valeur d’un bien immobilier, qu’elle soit exprimée en valeur totale ou au mètre carré, influence significativement la marge de négociation. Les biens d’entrée de gamme, souvent de petite taille, ou situés en périphérie, offrent plus de flexibilité en termes de prix. Les biens de milieu de gamme sont associés à des marges plus stables, tandis que les biens haut de gamme peuvent connaître des variations liées à des facteurs psychologiques ou financiers propres à ce type d’investissement.