Selon une étude de Flatlooker, dans certaines grandes métropoles telles que Paris, Bordeaux et Lyon, les délais de mise en location des appartements se réduisent. Preuve que la demande surclasse l’offre. Dans certaines villes, la tension locative est à son comble. C'est ce qui résulte d’une étude de l'agence de gestion locative Flatlooker, publiée le 12 septembre. Après avoir analysé le temps de mise en location de plus de 40 000 appartements dans les 6 plus grandes métropoles de France, l’agence constate qu’il existe des différences significatives de durée selon les villes et la surface des biens. Des petites surfaces davantage convoitées Parmi les logements les plus convoités par les locataires dans ces métropoles, les T2 sont en tête. En moyenne, la durée entre la diffusion de l'annonce et la signature du bail pour ce type de logement n’est que de 14 jours et demi, contre 25 jours par exemple pour les T4. Quant aux T1 et aux T3, ils trouvent en moyenne preneur entre 16 jours et demi et 19 jours et demi. Dans l’ensemble de ces villes, les plus petits appartements ont donc généralement plus la cote que les autres. C’est notamment vrai à Paris, où un T1 est loué en seulement 11 jours en moyenne, “ce qui en fait la ville la plus rapide pour ce type d'appartement”, d’après l’étude. Pour comparaison, à Bordeaux, il faut compter 3 jours de plus pour qu’un T1 soit loué. En revanche, la ville du sud-ouest se démarque nettement des autres vpour les T4, loués en moyenne sous 20 jours, contre 29 jours par exemple à Lille et Toulouse. Ensuite, à Lyon, et de nouveau à Bordeaux, la tension locative est forte pour les deux et trois pièces. Ces deux métropoles sont en tête du podium, avec un temps de location estimé en moyenne à 12 jours (T2) et 16 jours (T3). Une hausse des taux qui accroit la demande Ce que ces chiffres montrent, c’est que dans ces grandes métropoles, l’offre de biens disponibles est nettement inférieure à la demande. En cause, notamment, des jeunes actifs qui ne peuvent plus se permettre d’acheter en raison de la hausse perpétuelle des taux de crédit, les poussant à rester locataires. Par exemple, le site d'annonces immobilières Particulier à Particulier (PAP) explique aux Echos qu’« à Paris, un appartement de moins de 600 euros de loyer, peu importe la surface, enregistre entre 500 et 1000 demandes en un jour » sur la plateforme.