Le mariage exerce une influence significative sur la confiance des institutions bancaires lorsqu’il s’agit d’accorder des prêts pour l’achat immobilier. Celle-ci résulte de plusieurs facteurs, dont le principal est la garantie que, en cas de décès d’un conjoint, les assurances prendront en charge le remboursement du prêt immobilier. Les atouts du régime matrimonial pour les banques Lorsqu’il s’agit d’accorder un crédit immobilier, les banques ont tendance à favoriser les couples mariés pour diverses raisons. Comme l’a souligné Le Figaro le 8 septembre dernier, le mariage est synonyme de stabilité et de confiance aux yeux des institutions financières, en particulier lorsqu’il est question d’emprunter des sommes considérables. ImportantCette préférence pour les couples mariés permet aux banques de se rassurer en sachant que, même en cas de décès de l’un des conjoints, le crédit pourra être remboursé. L’assurance couvrira intégralement le crédit du conjoint décédé. De plus, grâce au régime de la communauté de biens réduite aux acquêts, choisi par 80 % des Français, ces derniers ont une chance égale d’hériter de leur conjoint en cas de décès. La diversité des régimes matrimoniaux ImportantEn l’absence d’un contrat matrimonial spécifique, les couples sont automatiquement soumis au régime de la communauté légale. Dans le cadre de l’acquisition immobilière, cela signifie que les deux parties deviennent copropriétaires à parts égales, avec des droits identiques. Le régime de la communauté universelle fonctionne de la même manière, comme le rappelle Le Figaro. En revanche, dans le cas d’un contrat de séparation des biens pur et simple, sans mise en commun des ressources, la propriété immobilière revient à celui qui l’a acquise, ou elle est partagée proportionnellement en fonction de la contribution de chaque époux à l’achat. Contraintes légales pour les personnes mariées achetant individuellement Les personnes mariées qui souhaitent acheter un bien immobilier de manière indépendante sont toujours soumises aux contraintes de leur contrat de mariage. Sous le régime de la communauté légale, le financement du bien peut provenir de l’un des conjoints en utilisant des fonds personnels, tels qu’un héritage ou une donation, par exemple. En revanche, dans le cadre d’un contrat de séparation des biens, tout bien acquis appartient à celui qui l’a acheté, conformément à la répartition prévue dans l’acte d’achat. À retenir Le mariage avant l’achat immobilier renforce la confiance des banques, garantissant le remboursement en cas de décès. Les couples mariés bénéficient de la préférence bancaire. Différents régimes matrimoniaux influencent la propriété immobilière, tandis que les mariés souhaitant acheter individuellement restent liés à leur contrat de mariage.