Crowdfunding immobilier : le taux de défaut pourrait grimper jusqu’à 5 % pour les projets en cours

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 3 octobre 2023 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 4 octobre 2023 08:15 par la Rédaction Meilleurtaux

La hausse sensible des taux des crédits engendrée par les relèvements successifs des taux directeurs de la BCE depuis plus d’un an a mis le marché immobilier à rude épreuve. En effet, le refus d’un grand nombre de demandes de prêt plombe les ventes, notamment celles des logements neufs.

La chute des ventes impacte le financement participatif immobilier, et selon un acteur dans ce domaine, le taux de défaut pourrait passer de 0,3 % à 3 %, voire 5 % pour les projets en cours.

Les investisseurs misent sur la diversification

ImportantFace à la croissance du risque de défaut, les investisseurs misent sur la diversification. Cette stratégie est d’ailleurs actuellement facile à mettre en place, étant donné que les promoteurs et les marchands de biens immobiliers proposent un large éventail de projets.

Il est ainsi possible d’investir dans différents types d’opérations :

• établissement hôtelier,
• rénovation énergétique,
• école,
• réhabilitation urbaine,
• etc.

Et ce, d’autant que le prix du ticket moyen est devenu plus accessible.

Néanmoins, afin de limiter les risques et optimiser les rendements, il est conseillé de choisir des projets qui ont obtenu une GFA (Garantie financière d’achèvement).

Selon les explications des professionnels du secteur,

La flambée des prix des matériaux de construction fait grimper les coûts des promoteurs immobiliers.

D’autre part, le nombre d’acheteurs potentiels diminue en raison de l’accès difficile au prêt immobilier et de la hausse sensible des taux d’intérêt.

Hausse du nombre des projets prolongés

ImportantBien que les défaillances des promoteurs immobiliers faisant appel au crowdfunding soient rares, les tensions actuelles sur le marché pourraient favoriser la hausse du taux de défaut dans les prochains mois.

Celui-ci pourrait passer de 0,3 % à 3 %, voire 5 % pour les projets en cours.

Les investisseurs devraient également s’attendre à une hausse du volume de projets « prolongés » . Mais ceci ne représente pas trop de risques tant que le promoteur ne fait pas faillite. L’argent immobilisé continue d’ailleurs de rapporter des intérêts en cas de dépassement des délais.