Voilà plus de 10 mois que les prix se sont mis à s’envoler en France et en Europe, un peu partout dans le monde en fait. En partenariat avec la plateforme de données Dynata, la banque en ligne Revolut a diligenté une enquête pour connaitre l’impact de l’inflation sur les Européens et plus particulièrement sur les Français. L’heure est à l’austérité Lorsque les prix à la consommation se mettent à flamber : le premier réflexe des ménages est de limiter leurs dépenses autant que faire se peut. Cette tendance est confirmée par l’enquête menée par la plateforme Dynata et la banque Revolut auprès de 6 000 Européens, dont 1 000 Français environ. D’après les données issues de l’étude, « les mesures d’austérité sont adoptées par 38 % des Français ». Mieux encore, près d’un Français sur trois (32 %) se résout à se constituer un bas de laine en prévention de lendemains difficile. En revanche, seulement 9 % d’entre eux songent à investir et 5 % à chercher d’autres sources de revenus. Concernant l’impact même de l’inflation, 17 % des Français interrogés sont convaincus que, plus tard, ils retrouveront leurs habitudes de consommation. L’immobilier : toujours une valeur refuge ? L’inflation touche également le marché de l’immobilier. Et au grand dam des emprunteurs potentiels, le taux du crédit immobilier est reparti à la hausse. ImportantPar conséquent, l’engouement pour la pierre, qui était très fort au sortir de la crise sanitaire, est désormais retombé. Les acheteurs sont plus hésitants, s’interrogeant sur la pertinence d’un investissement de cette importance dans le contexte actuel. 57 % des Français sont désormais frileux concernant une éventuelle acquisition immobilière. Sur les 41 % de Français toujours enclins à se lancer dans un projet d’achat immobilier. 16 % souhaitent une transaction au comptant. 18 % veulent souscrire un crédit immobilier, mais éprouvent de grandes difficultés à l’obtenir. Les salaires n’évoluent pas au même rythme que l’inflation Les travailleurs subissent de plein fouet la hausse des prix parce qu’entretemps, leur salaire n’observe pas la même courbe ascendante que l’inflation. Ils sont nombreux à négocier une augmentation auprès de leurs employeurs, mais nombreux aussi sont ceux qui reviennent bredouilles. Selon l’enquête, seulement 38 % des salariés ayant demandé une hausse de salaire ont eu une réponse positive. Et l’augmentation obtenue ne suffit pas à couvrir l’inflation, autrement dit, les Français perdent en pouvoir d’achat. A retenir L’inflation modifie forcément les habitudes de consommation des Français et les incite à se serrer la ceinture. L’engouement pour la pierre est moins fort à cause de la hausse des prix, mais aussi à cause des difficultés d’obtention de financement. Les salaires n’augmentent pas au même rythme que les prix à la consommation.