Les risques du prêt viager hypothécaire pour les héritiers des souscripteurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 13 juillet 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 14 juillet 2023 19:48 par la Rédaction Meilleurtaux

Les seniors propriétaires d’un bien immobilier sont nombreux à se laisser séduire par un prêt viager hypothécaire. En théorie, le système présente différents avantages. Cependant, les héritiers peuvent se retrouver lourdement pénalisés. Il est donc essentiel de bien comprendre les implications de ce type de financement avant de le contracter.

Le principe du prêt viager hypothécaire

Proposé uniquement par une poignée d’établissement,

Important Le prêt viager hypothécaire a un mode de fonctionnement assez particulier : les personnes âgées souscrivent un emprunt garanti par leur résidence principale.

Contrairement au viager classique, l’emprunteur reste propriétaire du bien placé en hypothèque.

Cependant, il est soumis à différentes obligations, notamment l’entretien du logement, car en cas de négligence, la banque peut exiger un remboursement anticipé des fonds accordés. En outre, l’aval du prêteur est indispensable avant toute éventuelle mise en location du logement par le contractant.

Pour les personnes âgées, la formule peut être attrayante, dans la mesure où elle leur permet d’obtenir des liquidités tout en continuant à vivre à leur domicile habituel. En revanche, les héritiers s’exposent à un risque important.

Les risques liés au prêt viager hypothécaire pour les héritiers

Avec le prêt viager hypothécaire, il est possible de restituer le capital et les intérêts à intervalles réguliers pendant toute la durée du contrat, mais le plus souvent, le remboursement intervient au décès du souscripteur. Cette dette est donc susceptible de réduire considérablement l’héritage .

Car pour garder le logement, ces derniers seront contraints de s’acquitter auprès de la banque des montants encore dus par leur parent. Ces sommes sont déterminées en fonction d’un taux d’intérêt spécifié dans le contrat de prêt. Dans le cas contraire, si les héritiers préfèrent se défaire du bien hypothéqué, ils ne toucheront de l’argent que si le produit de la vente dépasse le total du capital versé à l’emprunteur de son vivant ajouté au montant des intérêts accumulés.

Important À l’issue de la vente, il arrive qu’il ne reste qu’une somme modique à transmettre aux héritiers. Il convient de noter cependant que si le produit de la vente est inférieur au montant attendu, les héritiers n’obtiendront rien, mais seront libérés de toute dette.

Par ailleurs, à l’instar d’un crédit immobilier classique, il est important d’intégrer au calcul les frais annexes : frais de dossier, coûts d’expertise immobilière, etc.

Ainsi, pour éviter les mauvaises surprises à l’avenir, il est préférable que les potentiels emprunteurs s’accordent avec leurs proches avant de s’engager dans une telle opération.

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