Alors que certains experts prédisent un effondrement des prix de l’immobilier, Maël Bernier, notre directrice de la communication, soutient que ces prévisions sont exagérées. Les différences de marché entre les grandes métropoles et les villes moyennes ainsi que la loi de l’offre et de la demande expliquent en partie cette tendance. Des ajustements hétérogènes Si certains biens peuvent perdre jusqu’à 10 % de leur valeur, d’autres continueront à attirer les acheteurs, en particulier les propriétés off-market. ImportantLes fluctuations du marché restent les principaux facteurs influençant les prix de l’immobilier, mais les ajustements seront très inégaux selon les territoires et les types de biens. La sécurité des taux fixes Les emprunteurs français bénéficient de taux fixes qui les protègent contre l’inflation. Contrairement à d’autres pays européens où les taux variables ou semi-variables sont courants, les détenteurs de crédit immobilier en France ne subissent pas les hausses de taux et ne risquent pas d’être contraints de vendre leur bien pour rembourser leur prêt. Moins de transactions de confort, mais moins de vendeurs Au cours des quatre dernières années, plus d’un million de transactions immobilières ont été enregistrées en France. Grâce à des taux d’emprunt avantageux, bon nombre d’acheteurs ont pu accéder à la propriété de leurs rêves. Cependant, avec l’envolée des taux, ces mêmes acheteurs n’ont aucun intérêt à revendre leur bien pour en acquérir un autre. Cela explique en partie pourquoi le nombre de biens disponibles sur le marché est en baisse. En effet, seules des contraintes financières ou familiales peuvent pousser les propriétaires à vendre leur propriété. La résilience des prix de l’immobilier Malgré les prévisions de baisse des prix de l’immobilier, Maël Bernier affirme qu’un effondrement ne se produira pas. Bien que certains ajustements puissent survenir, leur caractère hétérogène les rend difficilement prévisibles. Les grandes métropoles connaissent un ralentissement de leur croissance, tandis que les villes moyennes restent stables après plusieurs années de hausses rapides induites par la pandémie de Covid-19 et les changements de modes de vie. L’effet de l’épargne sur les prix Ces dernières années, de nombreux Français ont pu épargner et peuvent donc financer leur achat en partie en cash, limitant ainsi le recours massif au crédit. Cette catégorie d’acheteurs potentiels réduit encore le nombre de biens mis en vente. Ce qui contribue à la stabilité des prix. A retenir Maël Bernier, notre directrice de la communication, prédit une baisse modérée des prix de l’immobilier en 2023, comprise entre -2 % et -5 %. Elle estime que la loi de l’offre et de la demande, la protection des taux fixes, le nombre réduit de transactions de confort ainsi que l’amortisseur de l’épargne limiteront la chute des prix.