L’achat d’une résidence secondaire est un rêve devenu inaccessible pour de nombreux ménages en raison de la hausse des taux d’intérêt, selon une étude réalisée par un expert du secteur pour Les Échos. Les internautes seraient effectivement de moins en moins demandeurs de ce type de bien, mais ce n’est pas la seule raison. Des taux qui ont plus que doublé entre 2022 et 2023 ImportantLa hausse des taux des prêts immobiliers est l’une des principales raisons de la baisse de la demande de résidences secondaires, car elle a durci les conditions de financement. Ainsi, alors que les ménages empruntaient en moyenne à 1,1 % hors assurance en février 2022, ce taux moyen a atteint 2,82 % en février 2023. Une augmentation de +50 % des rejets de demande de prêt immobilier en deux ans La mensualisation du taux d’usure permet aux banques de mieux ajuster les taux immobiliers proposés à l’inflation du coût de l’argent qu’elles subissent. Toutefois, cela ne devrait pas ralentir la progression de la hausse des taux. En mars 2023, ce sont 45 % des dossiers qui ont été rejetés, soit une augmentation de +15 % par rapport à début 2022 et de +50 % comparé à 2021. Les projets d’acquisition de résidence secondaire les plus affectés par cette tendance avec 50 % de rejets. Les conséquences sont plus notables pour les acheteurs de résidences secondaires, puisque les taux sont passés à 2,82 % en février 2023, contre 1,20 % en janvier 2022. Ainsi, pour emprunter le même montant, un ménage doit disposer d’une rémunération supérieure. Les dossiers non financés ont donc atteint 50 % pour les projets d’acquisition de résidences secondaires. En somme, la remontée des taux d’intérêt rend l’acquisition d’une résidence secondaire plus difficile pour les ménages, avec une baisse relative de la demande et une augmentation des rejets de dossiers. Les acheteurs de résidences secondaires semblent être les plus touchés par ce phénomène, car ils doivent disposer d’une rémunération plus élevée pour emprunter le même montant. À retenir La remontée des taux de crédit immobilier a entraîné une baisse des candidats à l’achat d’une part, et une hausse des rejets de demande de prêt d’autre part. Les projets d’acquisition de résidence secondaire sont les plus touchés avec 50 % de rejets en 2023.