Selon une étude de la FNAIM, la flambée des prix des maisons et appartements dans les 479 stations balnéaires de la France métropolitaine a connu une certaine accalmie entre mars et juin 2023. La Bretagne affiche même une légère baisse de -2,4 %, tandis que la Normandie n’a pas subi de variation significative. En revanche, la Nouvelle-Aquitaine a continué à enregistrer une augmentation modérée, tout comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Stations balnéaires de luxe : des prix dépassant ceux de Paris Dans certaines stations balnéaires, les prix dépassent même ceux de la capitale française. Parmi elles, Saint-Jean-Cap-Ferrat affiche un prix moyen de 17 407 euros/m², suivie de Ramatuelle avec 15 590 euros/m² et Saint-Tropez avec 15 673 euros/m². Lège-Cap Ferret, située en Gironde sur la côte Atlantique, se distingue aussi avec un prix moyen de 12 927 euros/m². Sur la Côte d’Azur, Eze rejoint également le groupe des stations balnéaires les plus chères avec un prix moyen de 10 853 euros/m². Une hausse exceptionnelle par rapport à la moyenne nationale La hausse des prix dans ces stations balnéaires très recherchées est due à une forte demande de la part d’acheteurs désireux de s’installer sur le littoral. ImportantCette augmentation de la demande ne peut être pleinement satisfaite par l’offre disponible, ce qui a entraîné une envolée de +30 % du prix du mètre carré entre fin 2019 et fin 2022 dans les stations balnéaires, soit une progression supérieure à la moyenne nationale de +20 %. Contrairement à d’autres régions, la remontée des taux de prêt immobilier n’a eu que peu d’effets sur ces acquéreurs qui sont principalement des retraités, souvent déjà propriétaires et n’ayant pas besoin d’emprunter pour acheter. Une sensibilité différente aux risques climatiques En dépit des risques climatiques liés à l’élévation du niveau de la mer, les acheteurs des stations balnéaires font preuve d’une moindre sensibilité à cette problématique. Principalement constitués de retraités âgés, ils se soucient moins des conséquences potentielles à long terme. Leur préoccupation immédiate est de trouver un lieu de vie agréable en bord de mer et le facteur environnemental n’influence pas significativement leurs choix. À retenir Le marché immobilier en bord de mer connaît une période d’accalmie, mais certaines stations dépassent les prix parisiens. La demande élevée et l’offre limitée expliquent la hausse supérieure à la moyenne nationale dans ces territoires. Les acheteurs, principalement des retraités, sont moins sensibles aux risques climatiques.