Sur toute l’Île-de-France, le marché du logement est marqué par des prix en forte hausse et une demande soutenue. En revanche, une étude des notaires du grand Paris montre que les ventes sur le secteur des parkings n’ont guère évolué en deux décennies. Le rythme d’augmentation des prix est pour sa part trois fois inférieur aux moyennes observées dans le résidentiel. Un marché stable dominé par la petite couronne Le volume annuel de places de parking vendues varie entre 10 000 et 12 000 unités, un chiffre stable depuis 20 ans. Mais alors qu’en matière de logements, la capitale représente le gros du marché, la petite couronne prend la tête en ce qui concerne les parkings avec 40 % de parts. Paris ne se classe que deuxième avec 36 % de parts, soit une baisse de 400 points de base depuis la fin des années 90. La grande Couronne ferme la marche avec 24 % de parts, contre 18 % au début de la période étudiée. Important Ce repli s’explique par le nombre décroissant de propriétaires de voitures au cœur de la Ville Lumière. En outre, les transactions sont liées essentiellement aux programmes neufs, qui associent appartements et parking, pour un total d’environ 100 000 ventes annuelles. Progression modérée des prix par rapport aux logements Important À l’image des volumes, les prix ont progressé à un rythme très modéré en comparaison avec les logements. En effet, par rapport à 1998, les maisons et appartements coûtent presque trois fois plus cher (la hausse est supérieure à 190 %). S’agissant des parkings, ce taux est de « seulement » 65 % en moyenne, avec des augmentations plus marquées en Grande Couronne et en petite couronne (+75 % et +82 % respectivement). Les personnes qui recherchent un bon rendement pour un ticket d’entrée plus faible que celui d’un investissement locatif classique peuvent opter pour un parking, en choisissant judicieusement sa situation géographique. Des écarts de prix importants à travers la région Des disparités importantes sont observées selon les quartiers ou les communes. Important Intra-muros, le VIIe arrondissement se détache avec des emplacements à 57 600 euros, suivi par le VIe (45 900 euros) et le XVIe (45 400 euros). Avec un petit budget, il est préférable de se tourner vers le XXe ou le XIXe, où la moyenne se situe entre 15 500 euros et 16 000 euros. Important En petite couronne, la palme des places les plus coûteuses revient à deux villes des Hauts-de-Seine : Neuilly-sur-Seine (29 600 euros) et Boulogne-Billancourt (22 900 euros). En grande couronne, le maximum est enregistré dans les Yvelines, à Saint-Germain-en-Laye (21 900 euros) et Versailles (21 700 euros). À l’autre extrémité du tableau se trouvent Évry (Essonne) et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où il faut débourser 6 800 euros et 9 100 euros pour un emplacement.