Alors que le troisième trimestre n’est pas encore terminé, on peut déjà affirmer que 2019 a accouché d’un bon cru en ce qui concerne le marché immobilier. Malgré la hausse continuelle des prix, les transactions se sont multipliées. Le cap du million d’opérations de vente va même être battu. Mais est-ce que le prix va continuer son ascension ? Les différentes villes de France ne devraient pas observer la même politique Suivant leur taille, de leur qualité de vie ou encore de leur notoriété (confirmée ou naissante), les différentes villes de France n’auront pas la même approche vis-à-vis des prix au cours de prochains mois. Selon les observateurs, Dans les villes de taille moyenne, la hausse ne sera plus d’actualité prochainement ; ou du moins, elle ne sera plus aussi importante que celles observées auparavant. Les spécialistes citent comme exemple Bordeaux qui a connu des augmentations de prix frénétiques et qui observera bientôt la tendance inverse. Il devrait en être ainsi pour presque toutes les villes de moins de 100 000 habitants. Quant à Paris et ses environs (Petite Couronne), elles devraient rester fidèles à elles-mêmes avec des prix qui continueront à flamber. Important Pour ce mois de septembre, les spécialistes voient le mètre carré parisien se négocier autour de 10 200 euros. Toujours selon ces mêmes observateurs, dans tous les arrondissements de la capitale, le mètre carré ne descendra pas en dessous des 8 000 euros. La même tendance haussière sera observée dans les principales villes de l’ouest, à commencer par Rennes dont la popularité a été boostée par l’ouverture de la ligne de TGV. Qu’est-ce qui favorise la hausse des prix ? La principale raison de la hausse des prix est la même que celle qui fait que le marché garde le même dynamisme malgré tout. Il s’agit de la politique de taux bas que les établissements bancaires continuent d’observer, conjuguée à l’assouplissement des conditions d’octroi de crédits. Important Les organismes de crédit sont devenus si conciliants qu’il est désormais plus avantageux pour les ménages de payer des mensualités plutôt qu’un loyer. Et les taux devraient encore continuer à chuter puisque la BCE a annoncé une autre diminution de son taux directeur dès la rentrée. Après cette nouvelle baisse, pour ceux qui ont déjà un emprunt en cours, renégocier son prêt immobilier ne sera pas une mauvaise idée. Pour information, les meilleurs profils obtiennent aujourd’hui un prêt sur 20 ans avec un taux inférieur à 1 % (0,80 %). Le 1 %, lui, est attribué au crédit qui court sur 25 ans.