Après avoir battu les records de fin 2016 en mai dernier, les taux immobiliers ont poursuivi leur baisse. En juillet, ils ont atteint des seuils historiques sur toutes les durées, même les plus longues. Ces conditions exceptionnelles incitent de nombreux Français à investir dans un logement locatif. Mais la rentabilité peut varier notablement selon les villes. Des taux exceptionnellement bas encouragent l’investissement locatif Important L’observatoire CSA/Crédit Logement pour juillet a annoncé qu’il était possible de négocier un taux inférieur à 1 % pour un prêt sur 7 ans, 10 ans ou 15 ans. Pour les contrats sur 20 ans et 25 ans, les moyennes sont légèrement supérieures, à 1,14 % et 1,37 % respectivement. Important Une véritable aubaine pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires, mais également pour ceux qui envisagent un investissement locatif financé à crédit. La situation géographique du bien étant un critère essentiel de succès d’une telle opération, SeLoger a analysé les caractéristiques de grandes villes françaises afin d’identifier celles où les particuliers qui achètent pour louer peuvent espérer le meilleur rendement. Avec un prix au mètre carré dépassant 10 000 euros dans de nombreux quartiers, la capitale ne figure pas dans la liste. Bordeaux est également exclu du classement, avec un coût moyen de 4 653 euros, et ce, malgré un ralentissement significatif de l’envolée des prix. Toulouse, Nantes et Lille composent le top 3 des villes les plus rentables D’après le site, Toulouse offre le rapport qualité le plus intéressant. Pour cette ville qui comptait un peu plus de 475 000 habitants en 2016, les biens immobiliers sont abordables, à 3 382 euros au mètre carré. La ville rose présente d’autres atouts de taille pour les potentiels investisseurs : une importante population estudiantine et une bonne santé économique portée en grande partie par le secteur aéronautique, qui attire 5 600 actifs supplémentaires par an. Nantes occupe la deuxième marche du podium avec un prix de 3 475 euros du mètre carré, en hausse de 6,3 % par rapport à 2018. Si le mouvement se poursuit, les petites surfaces de l’hypercentre risquent de rapporter moins. Important Lille complète le top 3. Malgré une croissance de 13,2 % du prix du mètre carré au cours des 5 dernières années, pour s’établir à 3 224 euros, celui-ci reste raisonnable pour une métropole régionale. Comme Toulouse, la cité nordiste est riche de ses étudiants, de son dynamisme, de son emplacement stratégique au carrefour de l’Europe, ainsi qu’un taux de carence locative moindre. Derrière le trio de tête, on retrouve Lyon, où les acquéreurs doivent débourser 4 817 euros par mètre carré, mais aussi Rennes et Angers, où le coût des biens au mètre carré s’affiche à 3 490 euros et 2 288 euros.