Le prix de la pierre a beau y être élevé, la capitale française n’a rien perdu de son attractivité auprès des investisseurs immobiliers. De nombreuses personnes y sont toujours à la recherche d’un logement. Et malgré le charme indéniable de l’ancien, le neuf attire plus les acquéreurs, par souci de commodités. Les futurs acheteurs sont ainsi actuellement très attentifs aux programmes de construction à Paris. Paris commence à manquer de place pour les logements neufs Alors que la Mairie de Paris ambitionne de construire des logements « low cost » (entre 2 000 et 4 900 euros le m2), commercialisables à partir de 2020, le problème de place se pose actuellement comme l’un de ses principaux soucis. Important Les principaux projets de construction arrivent à leur terme et la capitale commence à être saturée. Pour remédier à la situation, la Mairie envisage plusieurs pistes : réaménager certains sites ; transformer d’anciens garages et autres bâtiments tombés en désuétude en surface habitable. D’ailleurs, pour rendre le prix de vente des futurs logements cohérent, sachant que le prix du marché se situe aujourd’hui aux alentours de 12 250 euros le m2 en moyenne, elle ne compte pas vendre le terrain sur lequel ils seront bâtis. Parmi les sites susceptibles d’être reconvertis, celui des Ateliers Vaugirard de la RATP a été évoqué. Ce dernier pourrait accueillir quelque 450 logements. Choisir le neuf pour coller un peu plus aux besoins et pour la modernité Si les aspirants propriétaires s’orientent plus volontiers vers le neuf, faisant fi du prix élevé, c’est d’abord parce que ces logements sont plus récents et donc plus respectueux des normes en vigueur (performance énergétique, isolation et autres). Et contrairement à l’ancien, ils sont plus facilement modulables afin de convenir aux besoins de chaque ménage. L’autre avantage non négligeable est d’ordre administratif, puisque les frais de notaire pour l’acquisition de ce type de biens, surtout s’il s’agit d’un logement collectif, sont réduits par rapport à l’immobilier ancien. En effet, ils représentent seulement 2 % à 3 % du montant total de la transaction, soit 5 points de moins que pour l’ancien. Le dernier critère qui pousse les acheteurs à préférer le neuf est l’attrait de la modernité. Sans dénigrer les bâtiments existants, les nouveaux immeubles, que ce soit ceux qui sont déjà livrés ou ceux qui vont sortir de terre prochainement, sont des œuvres conçues par des architectes de renom.