D’après les données publiées par les notaires, le dynamisme du marché immobilier va se poursuivre, du moins dans les zones tendues. Ces professionnels se réfèrent aux contrats avant-vente établis ces derniers mois et anticipent une stabilisation des prix dans le secteur, bien que les tarifs dans les grandes métropoles, comme Paris, Rennes, et Lyon ne cessent de flamber. De plus, les prix moyens des appartements dans l’ancien augmenteront encore de plus de 4 % entre mai 2018 et mai 2019, selon leurs prévisions. Les politiques de crédit appliquées par les banques favorisent la croissance du marché dans l’ancien Pour l’instant, les Français souhaitent toujours profiter des taux d’emprunt bas et des conditions attractives proposés par les banques pour concrétiser leurs projets. En effet, la flambée des prix dans les grandes métropoles est loin de décourager les acquéreurs potentiels. D’autant plus qu’ils ont la possibilité de bénéficier de solutions de financement taillées à leurs besoins et à leurs capacités d’endettement. D’ailleurs, en procédant à une simulation de prêt immobilier en ligne, ils n’auront point de difficultés à trouver l’offre de crédit la plus pertinente. À défaut de trouver des biens proposés adaptés à leurs budgets dans les centres-villes, ils peuvent toujours se tourner vers les communes environnantes. En principe, les offres dans ces zones périurbaines comprennent en grande partie des maisons individuelles, mais les prix sont plus abordables par rapport à ceux des appartements dans les villes. Baisse significative des prix dans certaines villes Les notaires ont fait état d’ « Une hétérogénéité croissante quant à l’évolution des prix dans différentes villes de France ». Important La demande est souvent favorisée par l’attractivité économique de la zone, mais certaines communes peinent à mettre en avant leurs potentiels de développement. Cette situation impacte négativement le marché immobilier et, par conséquent, les prix dans l’ancien. Parmi les villes qui enregistrent les régressions des prix les plus notables, Nancy et Bourges arrivent en première place avec une baisse respective de -7 % et -6 %. Le recul est également marqué pour Grenoble et Orléans (-5 %). Les tarifs se sont par ailleurs stabilisés à Nîmes, à Dijon et dans la cité phocéenne (+0,4 %).